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Dans un Brésil aux tonalités blafardes, une amitié entre adolescents se transforme en romance. Une zone grise captée de manière trop scolaire (flou systématique, caméra à l’épaule) et trop attendue (cheveux bleus post-La Vie d’Adèle désignant l’altérité homosexuelle) pour susciter le trouble, malgré quelques scènes assez sensibles.
Toutes les critiques de Beira-Mar ou l'Age des Premières Fois
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C’est à moitié un bluff mais ça fonctionne parfois un peu et ça ajoute quelques glacis et tremblements à cette bluette cérébrale de jeunes gens qui se cherchent et pour cela en viennent à passer, presque par désœuvrement, par la case homo. Assez mollasson.
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Si les cadrages et la souplesse de la caméra à l'épaule incarnent bien cette impression de délivrance, le film pèche par un scénario trop elliptique, au maniérisme languide.
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(...) ce coup d’essai d’un duo brésilien, qui filme l’amitié amoureuse de deux garçons aux traits encore tendres, entre afféteries floues et métaphores pas minces, sans jamais parvenir à prendre à revers le sentiment las du déjà-vu.
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Sur un scénario minimaliste, où seuls priment des états d’âme tus, Beira-Mar se perd dans sa torpeur malgré toutes ses belles intentions.
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Joliment épuré, fort de ses dialogues ciselés tout en retenue, ce premier film charme par sa lenteur et sa pudeur assumées, au centre d’une intrigue touchante bien que limitée, filmée avec tact pour entrelacer des situations banales et des sentiments d’exception.
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Les deux cinéastes (...) prennent leur temps pour finalement ne pas faire grand-chose d'un joli sujet sur l'amitié entre deux jeunes en quête de repères.
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Cette situation d’attente et de porte-à-faux en cache une autre, qui concerne le sentiment non avoué de Martin pour son ami. La tardive levée de ces non-dits n’efface pas, hélas, le sentiment d’interminable dilution qui l’aura précédée.
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Alors, oui, c’est sensible et intelligent, les interprètes sont touchants et les scènes, bien conçues et exécutées, mais la grisaille du paysage finit par gagner le film, qui, à force prendre son temps, met en péril la capacité d’empathie du spectateur.
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Farniente à l’état pur. On nimbe cette inaction d’une aura pseudo-artistique, et le tour est joué. Le petit charme du film sera vite évaporé.
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La porte des clichés est enfoncée à la première mauvaise peau du premier visage morne et inintéressant du film.