Date de sortie 22 janvier 2025
Durée 135 mn
Réalisé par Michael Gracey
Avec Robbie Williams , Steve Pemberton
Distributeur Paramount Pictures France
Année de production 2024
Pays de production Grande-Bretagne
Genre Biopic
Couleur Couleur

Synopsis

Dans le nord de l’Angleterre, le jeune Robbie grandit fasciné par les rêves de gloire de son père qui ne tarde pas à quitter le foyer pour vivre sa passion. Porté par l’amour de sa grand-mère, c’est pourtant Robbie qui va devenir un véritable showman et une star mondiale. Désormais icône internationale, il devra affronter les défis que le succès, la célébrité et la vie elle-même lui réservent. Sous la direction du réalisateur visionnaire Michael Gracey (The Greatest Showman), ce film mené tambour battant inspiré de la vie de la légende de la pop Robbie Williams, nous plonge dans une quête d’identité poignante et universelle : celle où le regard des autres, les liens amoureux, familiaux et amicaux, façonnent l’être humain que l’on devient. Un voyage passionnant sur la route du succès, de la découverte de soi et du véritable bonheur.

Critiques de Better Man

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    Est-ce qu’une hagiographie filmée est moins pénible quand le héros est joué par un singe ? C’est la question, un peu absurde, un peu rigolote, que pose Better Man : le biopic de Robbie Williams, produit, écrit et supervisé par l’intéressé. L’histoire est déjà vue mille fois : un gamin prolo qui rêve d’être Sinatra pour plaire à son papa absent, la gloire précoce dans un boys band, la drogue et l’ambition, la gloire et la chute, la désintox… Le truc du film, c’est donc que la star a la gueule d’un singe très humanisé, conçu en performance capture, qui a la voix de Robbie mais le corps de Jonno Davies (un jeune acteur aperçu dans Kingsman). Un truc sympathique, au fond, qui indique la distance prise entre le film et son sujet -et, au fond, la passion de son réalisateur Michael Gracey, qui a réalisé The Greatest Showman avec Hugh Jackman en Barnum, pour les arnaqueurs du show business (ce que le Elvis de Luhrmann appelait justement des « snowmen » par opposition aux « showmen »). Pas de discours sur le vrai et le faux, sur la légende et la réalité, mais juste une autobiographie autorisée, mise en scène comme un premier film des années 2000 avec les tics qui vont avec (avec un montage sequence hyper cut entre cocaïne et concerts, ce genre de choses) jusqu’à l’épuisement. Mais ça fonctionne, de la même façon que Rocketman fonctionnait, surtout grâce au capital sympathie working class de la star et à ses tubes entonnés avec entrain. Allons, on est sûrs que vous les connaissez par cœur.