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Comme le bal des pompiers ou le beaujolais nouveau, le petit polar urbain avec Mark Wahlberg est en passe de devenir une tradition saisonnière. Après Contrebande l’an dernier, voici Broken City. Un privé obligé d’enchaîner les affaires crapoteuses pour boucler ses fins de mois ? Russell Crowe en politicien véreux empestant le whisky ? Sur le papier, on était clients. Dommage alors que le film se contente de slalomer mollement entre clichés « chandleriens », relents poujadistes et effets de manches scénaristiques auxquels personne ne fait mine de croire (Wahlberg trouve la clé de l’énigme en soulevant le couvercle d’une poubelle). Quand il tournait des films avec son frangin Albert (Menace II Society, From Hell), Allen Hughes était plutôt doué. Doit-on s’étonner que lorsqu’il évolue en solo, le résultat soit deux fois moins bien ?
Toutes les critiques de Broken City
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mark Wahlberg fait le job, il est convaincant et musclé à souhait dans son rôle de mec dur et préoccupé. Le film porte bien son nom mais la formule Wahlberg fonctionne très bien.
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Une dénonciation pertinente sur les rapports entre le monde des affaires et la politique.
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Polar vissé-serré juxtaposant une tragédie gangstérienne à la James Gray et une enquête touffue de James Ellroy, « Broken City » exploite efficacement ces deux lignes de force sans jamais les transcender véritablement – le dernier quart d’heure manque de subtilité et de folie. Pour autant, on reste preneur.
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Si vous êtes d’humeur à voir un film habile et trash avec de grands acteurs, vous passerez un super moment.
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Certains rôles sont si ambigus qu’on finit par s’y perdre, d’autre moments sont si inutiles qu’ils ont dû oublier de les couper au montage.
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Ce thriller politique déroule son lot de complots en tentant de pallier ses approximations scénaristiques avec un casting première classe.
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Un nouveau thriller politique surproduit, mal évalué mais agréablement sinueux.
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On s’attend forcément à mieux avec ce casting de renom, ce film n’est pas mauvais, il est profondément médiocre. Une fois de plus, un film télévisé aurait mieux fait l’affaire.
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« Broken City » se veut consistant sur le sujet de la politique et de la corruption mais il est au contraire très faible.
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Il n’y a pas un seul moment crédible.
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« Broken City » ? le terme le plus approprié est très certainement « Broken Movie ».
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En fin de compte Wahlberg finit par avoir les infos qu’il voulait et est comblé d’avoir accompli sa mission, en revanche les spectateurs savent tout également mais sont beaucoup moins satisfaits.
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Un film totalement fracturé.
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La moitié d’un frère Hughes derrière la caméra mais deux acteurs chevronnés et décidés à (bien) jouer. En résulte un (faux) polar dans la lignée de la série Boss.
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Mark Wahlberg et Russell Crowe, densifient une intrigue toutefois un peu plombée par une réalisation laborieuse.
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Manipulations, trahisons, complots : tels sont les ingrédients de ce thriller à l’ancienne, classique dans la forme mais qui captive par son scénario à tiroirs, sa mise en scène au cordeau et son interprétation impeccable.
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Sans rien révolutionner, le film s’installe tranquillement, puis monte en puissance. Le scénario prend même le temps de s’intéresser à ses personnages, avant de les plonger dans l’action. Malgré un dernier tiers moins vibrant, les amateurs ne bouderont pas leur plaisir.
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"Broken City" aimerait renouer avec la tradition des grands thrillers urbains paranoïaques et désenchantés comme on en voyait dans le cinéma américain des années 70-80. Peut-être en attendait-on un peu trop. Même lorsque le scénario de Brian Tucker montre des signes de faiblesse, on peut toujours faire confiance à la réalisation ou à l'interprétation pour rehausser l'ensemble. En revanche, on peut s'étonner qu'avec de si bonnes bases, "Broken City" ne possède pas plus d'ampleur, réduisant finalement une intrigue complexe et dense à une affaire anecdotique.
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Allen Hughes se sépare artistiquement de son frère, pour livrer un film noir hollywoodien classique sur la corruption, avec numéros de stars et suspense correctement géré. Un résultat professionnel, mais auquel manque l'âme des premiers films du duo.
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L’alignement de clichés, l’accumulation de préciosités scénaristiques et le refus absolu de toute subtilité qui sortirait ce film complotisant de la compilation des morceaux de bravoure intimes et physiques font de cet objet estival un bon gros navet filandreux.
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Ce n’est pas un examen mais une autopsie.
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Un policier presque honnête (Mark Wahlberg) se retrouve mêlé aux intrigues du maire de New York (...), dans une intrigue dont il se dépêtrerait vite s'il voyait tous les films qui ont inspiré cette pâle copie.
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Allen Hughes (sans Albert) signe cette fois un banal thriller, à l'intrigue usée jusqu'à la corde, où Mark Wahlberg, ex-flic, est engagé par le maire de New York (Russell Crowe) pour surveiller l'amant de sa femme (Catherine Zeta-Jones).
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Rien que lire le scénario a dû être un dur labeur.
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Aucun déclic, aucune résonance, ce film est en mille morceaux.
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Ce film est une collection de bric à brac.
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Un casting de renom pris au piège dans des sables mouvants et que l’on observe s’enliser.
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Wahlberg donne l’opportunité au film de se laisser regarder, même si il ne peut pas réparer ce qui est cassé.
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La raison unique de voir cette parade de déception et de vénalité est de pouvoir observer la performance de Mark Wahlberg en ex flic déshonoré pris dans l’engrenage de divers évènements menaçants auxquels il ne comprend rien.