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Un (télé)film intimiste à la photographie simpliste où la caméra s’attarde sur les silences et les blessures ravalées. Pour le rôle de Solange, la mère naturelle submergée par son passé et dévorée par la culpabilité, Hubert Gillet a choisi Michèle Laroque, qui se confronte pour la première fois au registre purement dramatique. Hélas, le scénario lui impose un jeu tout en intériorité et en non-dits, ce qui nuit à la crédibilité de son personnage. Solange souffre, pleure, réprime ses sentiments, repousse son fils et fuit un terrible secret, certes, mais sans jamais trouver ni les mots pour le dire ni l’instinct pour le jouer. En face d’elle, Martin Loizillon, jeune comédien issu du théâtre, porte avec justesse son personnage d’ado écorché vif en quête désespérée d’amour maternel.
Toutes les critiques de Dans tes bras
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On y croit, à cet adolescent en désarroi. (...) Seule sa sincérité rend touchante une histoire que le réalisateur connaît visiblement bien et qu'il a traitée avec une sobriété parfois excessive. On ne saurait en dire autant, hélas, de Michèle Laroque, étrangement grimacière et pleurarde, en pleine confusion, semble-t-il, entre sensibilité et sensiblerie.
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La sensibilité féminine du film est son atout. Face à ce gamin révolté, amputé, gravite un univers de femmes attentionnées. (...) Dans tes bras distille le sentiment que le monde tourne plus rond avec des femmes aimantes.