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Outre sa beauté formelle, son écriture épurée, sa façon de gérer le temps en le laissant se dilater, Donne-moi la main vaut aussi pour sa façon de ne jamais évacuer les douleurs de ce voyage à deux. Derrière un début façon manga (l’une des passions du réalisateur) se cache un film grave et lumineux, limpide et plein de secrets. Une réussite très prometteuse.
Toutes les critiques de Donne-Moi La Main
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ses acteurs beaux et justes, ce premier long-métrage surprend agréablement par son atmosphère émaillée de musiques oniriques et de paysages ruraux. Autant de bonheurs fugaces qui ont le bon gout de ne pas forcer le réalisme.
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Heureusement, la forme transcende [un] fond hautement prévisible. Des paysages que ses héros traversent, Pascal-Alex Vincent (premier long métrage après des courts remarqués) fait un décor irréel et poétique : du Terrence Malick en miniature.
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Entretenant la confusion entre ces deux vrais jumeaux coiffés et habillées de la même manière et cultivant une iconographie typiquement gay, Pascal-Alex Vincent fait essentiellement le récit de la prise de conscience chez un jeune homme d'une homosexualité avec laquelle il vivait depuis toujours, sans l'avoir véritablement identifiée.