Toutes les critiques de Dreamgirls

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eve Gimenez

    Jamie Foxx et Beyoncé Knowles : duo de choc ? Dans cette reprise d’une comédie musicale des années 80 la révélation, c’est plutôt Jennifer Hudson. Pas étonnant qu’elle ait reçu la récompense de la meilleure actrice dans un second rôle aux Golden Globes ! Dreamgirls de Bill Condon est son premier film et, pourtant, elle vole la vedette à Beyoncé. Le spectateur se laisse envoûter par son interprétation de I Love You, I Do, déclaration d’amour destinée à Curtis (Jamie Foxx). Si la performance masculine de ce dernier est correcte, c’est Eddie Murphy qui monopolise l’attention. Après les décevants Dr Dolittle (1998) et la Famille Foldingue (2000), on retrouve dans Dreamgirls son talent comique. Surprenant !

  2. Première
    par Stéphanie Lamôme

    La première arnaque de cette comédie musicale consiste à vendre Beyoncé Knowles comme “leading actress”, alors que c’est la rondouillarde ex American idol Jennifer Hudson qui tient le haut du pavé. La deuxième réside dans l’indigence du scénario, à peine masquée par des numéros musicaux qui n’en finissent pas de ne pas finir. La troisième, c’est qu’on n’entend même pas du Diana Ross. Heureusement qu’Eddie Murphy sauve (un peu) la party.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Helena Villovitch

    Oui, bien sûr, il y a Beyoncé Knowles, parfaite. Mais la révélation de ce "musical", c'est la très grande Jennifer Hudson, qui réussit le tour de force de se montrer, avec sa moue enfantine et sa voix somptueuse, à la fois puissament convaincante et d'une fraîcheur émouvante.

  2. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Au rythme d’une BO de rêve électrisée par Beyoncé, Dreamgirls est un show brillant, 100% divertissant. Comme seul Hollywood en a le secret.

  3. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Dreamgirls est un show brillant, 100% divertissant. Comme seul Hollywood en a le secret.

  4. Fluctuat

    Après Chicago, les délires rococos de [people rec="0"]Baz Luhrmann[/people] ou le très grand et très démocratique Rent, la comédie musicale façon Broadway revient, black and proud, dans Dreamgirls. Un faux biopic qui pour son début étourdissant renvoie nos prétendants franchouilles du genre à leur bac à sable.
    - Vos impressions : forum DreamgirlsDès les dix premières minutes de Dreamgirls, on a vite envie de dire à [people rec="0"]Olivier Dahan[/people] d'aller apprendre à faire des films avec Bill Condon. L'incroyable première partie du film, modèle de virtuosité et d'économie, vrai tourbillon énergétique se prolongeant pendant plus d'une demi-heure, est peut-être même ce qu'on a vu de mieux en ce début d'année. Alors que [people rec="0"]Marion Cotillard[/people] s'épuise pathétiquement à faire revivre une morte (qui le reste), l'Amérique fait rechanter ses idoles avec une vivacité hallucinante. Car Dreamgirls, faux biopic de [people rec="0"]Diana Ross[/people], ses The Supremes et l'histoire de la Motown, sans être à la hauteur d'un début qui forcément ne tient pas sur la longueur, réussit partout (ou presque) là où échoue le sinistre La Môme.Dreamgirls n'a certes pas les mêmes ambitions. Dreamgirls est d'abord une comédie musicale, au sens classique, traditionnelle du genre. L'horizon Broadway, qui fût déjà la grande source d'inspiration des "Vincente Minnelli" rec="0" ou "Stanley Donen" rec="0", n'est d'ailleurs pas étranger du fait de son ambition et de sa (dé)mesure. Adapté d'un show de 1981 du même nom, Dreamgirls démarre donc fort, très fort. Une première partie à la fois hyper elliptique et ultra concentrée suivant l'ascension du girls band, les Dreamettes, trois filles black de Detroit qui comme tout le monde aujourd'hui, rêvent d'être chanteuses. L'efficacité avec laquelle Bill Condon mêle dès les premières minutes la chanson au récit, le rythme musical au montage, la manière dont il synthétise les situations pour aller à l'essentiel en quelques plans, sont autant de solutions de mise en scène qu'une saisie à bras le corps de son film.La puissance étourdissante qui se dégage de cette première partie - où avec une célérité sidérante Condon resitue le contexte, les personnages et leurs ambitions - était sans doute trop belle pour durer, impossible à tenir. Lorsque le groupe splitte, le film aussi. D'où son inégalité un peu amère dès lors que sur la comédie musicale, le cinéma, le théâtre commence à prendre le pas. Le film s'effondre lorsque Condon se souvient qu'il faut bien raconter quelque chose, qu'il faut affiner les caractères, créer des tensions psychodramatiques, un peu d'amour, de jalousie, d'ambitions et surtout, évidemment, ne pas oublier d'avoir un propos sur l'industrie musicale. Celle qui devient par Jamie Foxx en producteur, une usine à produire des tubes pour tous (comprenez pas que pour la communauté), forcément vides, aseptisées, inauthentiques, loin des racines du vrai R&B. Disco quoi.Dreamgirls développe pourtant une grande idée : multiplier les entrelacements entre la vie et la scène, la chanson et la parole... là où pour Olivier Dahan, c'est un échec pur. Tout comme la question de la mimétique dont Condon se moque. Dreamgirls s'amuse avec ses icônes, falsifie la réalité, fait des clins d'oeil quand il faut (tiens, les [people rec="0"]Jackson 5[/people] !), parce qu'il a compris que la copie était vaine et que l'imaginaire était plus puissant. Malgré ses faiblesses, Dreamgirls nous fait suffisamment confiance pour savoir que tout point de vue sur une pop star est d'abord une question d'investissement du regard. Ce qui constitue son image réside uniquement dans celui qui la reçoit et qui l'invente, et voilà pourquoi comme dans Velvet Goldmine de [people rec="0"]Todd Haynes[/people], toutes les libertés sont permises.Dreamgirls
    Réalisé par Bill Condon
    Avec Beyonce, Jamie Foxx, Eddie Murphy
    Etats-Unis, 2005
    Sortie en France le 28 février 2007[Illustrations : © Paramount Pictures France]
    Sur Flu :
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    - The supremes, la petite histoire
    - Voir les fils musique, sorties de la semaine sur le blog cinémaSur le web :
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  5. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Au musée de la pop, suivez le guide : ascension fulgurante, drames et dissensions causés par le succès, chemin de croix de celle qu’on a écartée, prison dorée pour la vedette. Un vrai manuel à l’usage des (futures) concurrentes de la Nouvelle star.

  6. Le JDD
    par Barbara Théate

    Le destin fabuleux de Diana Ross et des Suprêmes revu à la sauce hollywoodienne. Une succession de clips à la gloire de Beyoncé, elle-même sans grand talent.