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Après le casse de Case départ, qu'ils avaient coécrit et coréalisé, on était curieux de savoir à quoi ressemblait une comédie de Thomas Ngijol sans Fabrice Eboué. Le Crocodile du Botswanga, que Fabrice Eboué avait écrit et mis en scène sans son comparse, nous avait mis la puce à l'oreille. Fastlife confirme : l'un sans l'autre, les deux compères perdent de leur puissance de frappe comique. Le principal problème réside ici dans l'incapacité du scénario à rendre attachant un personnage de pur connard antipathique jusque dans sa rédemption. Le sprint final avec le retour aux sources téléphoné au Cameroun finit de disqualifier le film. Dommage, parce que l'on avait découvert en Olivier Marchal, dans le rôle du sponsor roi de la volaille fan de Dick Rivers, un véritable athlète du rire.
Toutes les critiques de Fastlife
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après le dictateur du Botswanga, l’humoriste et coréalisateur de Case départ campe un athlète bling-bling confondant de bêtise dans cette comédie décalée et désopilante.
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Un audacieux mélange des genres dans lequel l'auteur acteur, grâce à un scénario ciselé (coécrit avec Yazid Ait Hamoudi) qui en dit long sur notre époque, amuse, galvanise et secoue le spectateur, ravi d'être étonné, surpris, décontenancé. Et ce jusqu'au dénouement, moment de bravoure, comme l'interprétation d'Olivier Marchal en magnat rock'n'roll du poulet.
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Ngijol acteur est toujours bien, le film, plus inégal. Il séduit par son ultracontemporanéité (...). Thomas Ngijol a le potentiel pour n'être pas qu'un acteur comique. Encore faudrait-il que le cinéma français soit plus ouvert et moins... blanc.
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Moins originale que Case Départ, Fast Life est une comédie de la loose et de l’humiliation qui fait beaucoup rire tout en créant un sentiment de gêne. Et c’est ce que l’on aime chez Thomas Ngijol qui confirme une nouvelle fois les espoirs placés en lui.
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Thomas Ngijol ne s'épargne aucun ridicule ; il est parfois drôle, pas toujours, mais il reste touchant. (...) La sincérité du propos, l'évidence tranquille avec laquelle Ngijol installe le couple Franklin/Pauline (l'alchimie entre les deux comédiens, ensemble à la ville comme à l'écran, est belle à voir), et quelques gags réussis, font de cette fable pas si classique sur l'apparence et la réussite une comédie inégale mais recommandable.
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Ngijol maintient le rythme sous haute tension avec un sens très téméraire du malaise. Il fait d’Ebagé un gros bébé terrifiant de puérilité, capricieux et destructeur, donnant lieu à quelques scènes saisissantes. Egoïste maladif en pleine rédemption, interprétation physique…, on connaît la chanson (le Jim Carrey de Menteur menteur n’est pas loin), elle n’est pas pour autant désagréable.
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Une comédie sportive qui va bon train, (...) bien ficelée, fort drôle.
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Cette comédie sur les apparences et le bling-bling est inégale mais sympathique. Le couple Karole Rocher-Thomas Ngijol fonctionne bien et, dans le rôle d’un marchand de poulets fan de rock et mécène de sportif, Olivier Marchal vaut le détour.
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Thomas Ngijol s'attaque au thème des pièges de la célébrité avec une naïveté et un manque d'originalité qui nous font regretter l'absence de son comparse Fabrice Eboué.
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Un avatar de comédie générationnelle vite consommé, vite oublié, à moins d’avoir l’âge d’en ressasser les dialogues dans les cours de recréation.
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Ngijol réalisateur (...) en reste aux effets de premier degré, féroces mais primaires, réitérant à l’envi le constat sur l’impasse où Franklin s’enfonce avec entrain. (...) C’est dommage de voir l’énergie du comique se déployer à perte, faute de travailler plus avant son matériau, jusqu’à se muer en quelque chose de moins sympathique.
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Thomas Ngijol signe ici une comédie à l’image de son héros : parfois amusante, souvent agaçante. Les acteurs sont sympatiques. Un film fast-food sur la génération Twitter rapidement digéré et oublié.
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Thomas Ngijol signe ici une comédie à l’image de son héros : parfois amusante, souvent agaçante. Les acteurs sont sympathiques. Un film fast-food sur la génération Twitter rapidement digéré et oublié.
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Pour son second film, après la coréalisation de Case Départ, Thomas Ngijol ne manque pas d'énergie, mais le propos est si négatif qu'il est difficile d'y adhérer.
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Pour son premier film, le comique ne s'épargne rien, mais grossit tant le trait que son personnage est plus désagréable qu'attachant. Reste quelques moments drôles...