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Rassembler Tom Hanks et Julia Roberts, deux des plus grosses stars de ces vingt dernières années, à l’affiche d’une comédie romantique, ça sentait bon le revival 90’s. Mais, en fait de célébration, c’est plutôt à un enterrement que nous convie Hanks, qui cumule pour l’occasion les casquettes de réalisateur, acteur, scénariste et producteur ! Aussi peu inventif que Mange, prie, aime et Valentine’s Day, les deux films qui ont relancé la carrière de Julia Roberts, Il n’est jamais trop tard reste dans les clous du début à la fin. La naïveté de Larry Crowne dissimule évidemment un pragmatisme de bon aloi, tandis que le sale caractère de Mercedes Tainot recèle des trésors de bonté. C’est du vite écrit (et aussi vite consommé), même si, confessons-le, le film possède un tout petit charme (on retrouve le Hanks lunaire des débuts, Julia fait du Julia). L’impression générale est tout de même celle d’un vaste gâchis.
Toutes les critiques de Il n'est jamais trop tard
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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À défaut de rapporter un troisième Oscar à son auteur, cette romance pleine de naïeté et gentiment guimauve se laisse voir sans déplaisir en ces temps de sinistrose.
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une sympathique petite comédie sociale, certes naïve et surannée, mais sincère. Voilà qui fait du bien en ces temps de cynisme à tout crin… Et qui donne envie d'acheter un scooter !
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Une comédie faussement rose bonbon, qui slalome dangereusement entre le bêta et le charmant.
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Dans la catégorie « comédie romantique de la dernière chance », Tom Hanks fait dans l’optimisme naïf, hollywoodien en diable.
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Reprenant peu ou prou le point de départ de « Montparnasse-Pondichéry », d’Yves Robert, Tom Hanks porte sur notre monde sans pitié un regard idyllique et n’hésite pas à camper lui-même cet éternel candide qui ressemble à un lointain cousin de Forrest Gump. On imagine les quolibets qui vont pleuvoir sur cette fable résolument optimiste qui feint de croire que tout est possible et ose tous les gags, y compris les plus convenus. Un peu de soleil dans l’eau froide, ça ne peut pas faire de mal.
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Julia Roberts et Tom Hanks dans une comédie ratée à tous les étages.
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Tout est ici si terriblement factice et dépourvu de charme que l’on est irrésistiblement poussé vers la thèse adverse, confirmant le caractère fatal de l’usure des étoiles.
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Il ne faut rien attendre de transgressif, le moindre conflit est immédiatement désamorcé, la moindre critique sociale dissoute dans un océan de bonne volonté. La qualité du jeu des acteurs atteint un tel niveau qu'elle met en évidence l'innocuité résolue du propos.