Toutes les critiques de L'Ange du mal

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Placido a beau aligner méticuleusement les péripéties les plus dramatiques de la vie du malfaiteur, son film ne parvient pas à retrouver tout ce qui faisait la richesse de Romanzo criminale, à savoir une étude extrêmement documentée des liens complexes qui unissaient un groupe de hors-la-loi dans un contexte politique très mouvementé. Ici, le réalisateur ne fait qu’exposer les motivations crapuleuses d’un criminel ayant sa seule jeunesse pour lui. Kim Rossi Stuart l’incarne avec assez de charme pour susciter la curiosité, mais ça ne suffit pas à combler le vide substantiel de cette biographie inutile.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Capable de passer du gentleman braqueur à l'assassin brutal, Vallanzasca constitue une matière idéale pour un polar nerveux.

  2. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Une histoire captivante de bout en bout que celle de cet homme violent qui ne manquait pas d’humour, rythmée par des séquences d’action menées tambour battant, alternant avec des scènes plus intimes.

  3. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Le réalisateur de "Romanzo criminale" aime les mauvais garçons, comme le confirme ce "Scarface" transalpin dans lequel Kim Rossi Stuart campe un chef de gang qui a réussi la prouesse de devenir populaire tout en semant la violence sur son passage. Cet "Ange du mal" condamné quatre fois à la perpétuité est aujourd’hui le héros d’un polar nostalgique et nerveux dont l’insouciance et le sens du spectacle tranchent délibérément avec les films italiens plus engagés politiquement qu’on a pu découvrir ces derniers temps.

  4. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Peu novateur dans son propos (la capacité de l’humain à s’engouffrer dans les abîmes du mal), ce biopic n’en reste pas moins efficacement réalisé.

  5. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    réalisation convenue et complaisante

  6. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    L’Ange du mal croule sous un académisme évoquant les plus rances fictions fédératrices produites par les années Berlusconi

  7. Télérama
    par Pierre Murat

    Curieusement le cinéaste ne sait quoi faire de son ange du mal : un profiteur du désordre général ou un "brigand bien-aimé", soudain populaire puisqu'en lutte contre un système à bout de souffle.