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Dans L’Intouchable, Isild est Jeanne, une comédienne en quête de père, un Hindou qu’elle va chercher jusqu’à Bénarès. Benoît Jacquot suit Jeanne, colle à son sillage mobile. Et signe un beau film dépourvu d’effets, traversé par le sacré (le Gange, une petite sœur des pauvres recluse dans un monastère) qui, par le biais d’une étonnante intimité, devient un documentaire sur la très charnelle Isild Le Besco, prix de la meilleure jeune actrice au dernier festival de Venise. Il n’est pas interdit non plus d’y déceler un autoportrait sensible et un discours de la méthode adroit: comment toucher du doigt l’intouchable au cinéma?
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Depuis « Sade » (2000), Benoit Jacquot a trouvé en Isild Le Besco (…) l’icône « unique », dont l’évolution le fascine au point d’imaginer, pour leur cinquième collaboration, un récit portant autant sur le personnage fictif que sur l’interprète au travail. Mais bien que le mot « intouchable » suggère de multiples interprétations, l’héroïne demeure opaque et le film reste délibérément à l’état d’énigme.