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Ex monteur devenu documentariste, Stan Neumann signe ici sa première fiction. Aidé de son chef opérateur Matthieu Poirot-Delpech, il livre un magnifique travail sur la lumière, les ombres, les clairs obscurs. Nous sommes en 1610, la lunette astronomique de Galilée arrive à Prague. Jean Kepler, astronome de l’empereur Rodolphe, l’installe sur sa terrasse et devient la cible des sceptiques, des religieux et de tout ceux redoutant que ce progrès compromette leur pouvoir. Malgré de bonnes intentions, de dialogues littéraires en jeu décalé des comédiens, le film finit par tomber dans un trou noir.
Toutes les critiques de L'Oeil de l'astronome
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ludique et instructif, L’oeil de l’astronome se regarde avant tout pour ses qualités didactiques et sa grande précision documentaire
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Un éloge de la nuit, des étoiles et d'un astronome, à savoir Johannes Kepler, savant allemand qui prolongea la révolution copernicienne au début du XVIIe siècle. Malgré son minimalisme, le film voit loin, évoquant une époque encore marquée par la peur de la sorcellerie et les conflits entre science et superstition.
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Un nocturne aux éclairages savants comme son propos, plus sommaire quand le réalisateur prétend dénoncer l'obscurantisme du temps.
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La belle idée aura consisté à faire de la lutte entre l'obscurité et la lumière l'enjeu formel d'un film dont l'ambition est de décrire l'émancipation tâtonnante, hasardeuse, passionnée, de la science naissante (...). Le film prend, ce faisant, le risque du maniérisme, et ne l'évite pas tout à fait.
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Les moins de 40 ans n'ont pas connu (regrets inutiles) les fictions produites dans les années 70 par le ministère de l'éducation. Des films bavards, imperméables à toutes préoccupations formelles et reconstituant, de manière scolaire les biographies des grands hommes de notre histoire. (...) Peu excitant ? On vous le confirme !