Date de sortie 24 avril 2013
Durée 131 mn
Réalisé par Michel Gondry
Avec Romain Duris , Audrey Tautou , Gad Elmaleh
Scénariste(s) Michel Gondry, Luc Bossi
Distributeur StudioCanal
Année de production 2013
Pays de production France, Belgique
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

L’Écume des jours est l'histoire surréelle et poétique d'un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme qui semble être l'incarnation d'un blues de Duke Ellinghton. Leur mariage idyllique tourne à l'amertume quand Chloé tombe malade d'un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu'autour d'eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d'amis, dont le cuisinier Nicolas et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délitent.Adaptation de l'oeuvre de Boris Vian.

Toutes les séances de L'écume des jours

Critiques de L'écume des jours

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Faire bouger les lignes, réaliser des greffes, c’est depuis toujours le principe directeur de la filmographie de Michel Gondry. Il a d’abord été un musicien qui tourne des clips. Puis
    un clippeur qui fait des films. Puis un cinéaste français exilé en Amérique. Puis un auteur de fictions qui signe des documentaires. Etc., etc. Dans cette optique, le défi d’adapter L’Écume des jours faisait figure à la fois de suite logique et de retour au bercail. Comme si, en dialoguant avec Boris Vian (autre inventeur de formes surdoué trop souvent réduit à une image de bricoleur sympa), en s’emparant d’un monument du patrimoine littéraire, en travaillant avec des stars (Duris, Tautou, Elmaleh, Sy), Gondry finissait enfin par accepter sa nature de fils prodige du cinéma français. La Gondry’s touch est-elle soluble dans le mainstream ? La modernité de 2013 a-t-elle quelque chose à dire à celle de 1947 ? Les questions soulevées par le projet débouchent sur un objet composite passionnant. Il n’y a qu’à voir la façon dont est filmé Paris, à la fois ancré dans une imagerie 50s surannée et irrigué par une noirceur très contemporaine, pour comprendre le délicat exercice de réappropriation qui se joue ici. Sans rien retrancher à Vian (le « pianocktail » et Jean-Sol Partre sont bien là), Gondry impose son imaginaire au matériau d’origine. Pas au forceps, pas pour faire son intéressant ni pour tordre la commande, mais bien pour redonner une pertinence poétique et une urgence émotionnelle à une histoire qui, à force d’avoir été adorée par tout le monde, prenait le risque de ne plus toucher personne. L’opération était délicate. La greffe est très réussie.

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