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La Yuma porte dans ses gants de belles valeurs. Si le film raconte les basses classes, il n'est pas misérabiliste. Alma Blanco incarne une girlfight magnétique.
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Celle dont on apprendra à la fin le vrai prénom est interprétée par une magnifique actrice, Alma Blanco. Un réalisme documentaire sans misérabilisme mais, au contraire, dopé par une énergie communicative, et un beau final, hommage à Fellini ou à Charlot, bouffée d’air poétique et lumineux.
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Si le scénario orchestre parfois maladroitement les expériences de vie recueillies par la documentariste française, qui signe ici sa première fiction, il n’en reste pas moins porté par un regard d’une indéniable authenticité. Une intensité sociale, relayée par une mise en scène nerveuse et revêche en écho à la fougue rageuse de son héroïne.
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Portée par une carrière de documentariste, la réalisatrice, Florence Jaugey, chronique le parcours de Yuma, jeune fille des quartiers pauvres désireuse de devenir boxeuse pour s'en sortir. Le résultat souffre d'une mise en scène par trop scolaire, d'un scénario qui, parfois, évacue trop facilement les ressorts psychologiques des personnages, mais finit aussi par décrocher la médaille de la sincérité. L'actrice Alma Blanco, notamment, est parfaite de volonté butée et de romantisme gauche. La lueur d'espoir qui enveloppe le film ajoute un point positif et final à ce renouveau cinématographique nicaraguayen, donc.