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Si le pitch est assez clair, la mise en scène brille par son abstraction. À commencer par une séquence symbolique où une jeune femme pendue par les pieds vomit un serpent, délogé de sa bouche par une fumée toxique. On se perd ensuite en spéculations : le serpent est-il ce fils accroché aux jupes de sa mère qu’il jalouse et méprise à la fois ou bien le démon que celle-ci aurait en elle ? Au fond, peu importe. Confiné dans sa pose de cinéaste-poète radical indifférent au public, Kaplanoglu ferait presque passer Nuri Bilge Ceylan pour un maître du cinéma d’action. On conseille une aspirine ou carrément un bon vieux Michael Bay à la place.
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Le réalisateur filme des choses simples, des tracas, quelques joies. C'est lent, mais de plus en plus tendu, au bord du drame.