-
Cet extraordinaire documentaire écume les festivals depuis 2008 sans connaître de sortie en salles. Saluons le distributeur français Noblesse Oblige qui permet aux chanceux que nous sommes de découvrir un must du genre. Avec son titre de polar et son sujet romanesque en diable, Le Juif qui négocia avec les Nazis relève autant, mettons, de L’affaire Cicéron (ambiguïté du personnage principal, débat moral, ni bons ni méchants) que du journalisme d’investigation avec un grand I. Gaylen Ross fait ainsi intervenir la famille du défunt, qui lutte opiniâtrement pour le réhabiliter, et, surtout, son assassin, Ze’ev’ ‘Eckstein. Vieil homme calme et lucide, ce dernier est la clé de voûte du film : ses confessions, désarmantes, dessinent en creux le portrait d’Israël, pays complexe où le devoir de mémoire répond à des critères socio-politiques discutables.
Toutes les critiques de Le Juif qui négocia avec les nazis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
[Un] documentaire, qui mêle documents d'archives et témoignages contradictoires. (...) Le film n'est pas seulement l'histoire d'un homme qui accepta de marchander avec des nazis pour sauver des vies (...). C'est aussi l'histoire de la création d'Israël. Violente et pleine de secrets.
-
(...) une enquête impressionnante et une histoire forte, dont on aurait aimé que les nombreuses hypothèses, ainsi que les implications politiques, soient davantage passées au filtre de l'expertise historienne.
-
[Un] film trépidant, passionnant, dérangeant (...). Que pouvait-on faire pour sauver les déportés, et à quel prix? Une question qui n'en finira jamais de hanter les consciences.
-
Un documentaire mis en scène comme un drame puissant et captivant.
-
Kasztner a-t-il été le « Schindler juif » ou a-t-il « vendu son âme au diable » ? Ce documentaire trace le portrait étonnant d’un homme qui a été assassiné à Tel-Aviv en 1957, et que l’Histoire, aujourd’hui, réhabilite.
-
(...) ces thèmes passionnants font ici l'objet d'un traitement pour le moins douteux, mettant l'accent sur la dimension sensationnelle et mélodramatique de l'affaire, dans la veine télévisuelle du documentaire américain contemporain.