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Une enquête journalistique prenante, où les dés sont pipés. Christoph Hochhäusler (Sous toi, la ville, 2010) saisit Berlin de l’intérieur, les cages de verre de ses hauts buildings, ses bureaux exigus. Personnages très écrits et intrigue complexe donnent un film élégant, aussi moderne qu’ancré dans la tradition des Pakula et Lumet.
Toutes les critiques de Les Amitiés invisibles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette noirceur, au cœur d’un film résolument politique qui affiche sa défiance à l’égard du pouvoir, est une nouvelle manifestation de la virtuosité de Christoph Hochhäusler qui, au plus profond de lui, se rêve sûrement en lanceur d’alerte. Les Amitiés Invisibles est, dans l’implicite, une oeuvre effroyable.
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Fuyant cette course à la sacro-sainte efficacité, le cinéaste fait vivre physiquement ce thriller par l'élégance de ses images, la fluidité de son montage et sa volonté de laisser hors champ ce que tant d'autres montrent.
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Sous un vernis moins austère qu’à l’habitude, la mise en scène du cinéaste s’appuie toujours aussi fortement sur l’architecture des lieux de pouvoirs, créant des décadrages moins abruptes qu’à l’accoutumée mais néanmoins vecteurs d’une inquiétude permanente, d’une instabilité aussi physique que mentale (...)
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(...) la musique hypnotique et le filmage pendulaire ou tournoyant produisent un effet de distanciation et une sorte de vertige qui brouillent l’action, les personnages, les péripéties.
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Invraisemblable et conformiste, voilà comment finit par apparaître un film qui était censé faire tomber les masques.
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Sa mise en exergue d’une dissolution des repères d’une réalité atone, obscurcie jusqu’à l’indéchiffrabilité, et de l’aveuglement individuel à l’ère de l’hypersurveillance collective trouve souvent une résonance troublante.
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Christoph Hochhäusler, fleuron de l'école dite « de Berlin », s'essaie au film de genre, sans convaincre, faute d'un scénario solide. A la fois alambiqué et un peu vide, le film tourne en rond ou se disperse.