Date de sortie 22 janvier 2020
Durée 88 mn
Réalisé par Bani Khoshnoudi
Avec Arash Marandi , Luis Alberti , Flor Gurrola
Scénariste(s) Bani Khoshnoudi
Distributeur Optimale Distribution
Année de production 2018
Pays de production Mexique
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Quand Ramin embarque clandestinement sur un cargo quittant la Turquie, il ne s’attend pas à se retrouver à Veracruz au Mexique. Jeune homme gay persécuté en Iran, il espérait pouvoir rejoindre l'Europe. Maintenant qu’il est à l'autre bout du monde, il cherche à revenir en arrière, supportant mal d’avoir laissé derrière lui son petit ami et son passé. Il éprouve des sentiments paradoxaux, oscillant entre la nostalgie et la découverte d’un nouvel environnement plus clément. Pour gagner un peu d'argent, Ramin enchaîne les petits boulots précaires avec d'autres migrants. C'est là qu'il va rencontrer Guillermo, un ancien membre de gang venant du Salvador, obligé de fuir son pays, unique moyen pour lui d’échapper à son passé violent, avec lequel il noue une relation ambiguë. Ici à Veracruz, ils partagent la solitude de leur déracinement à travers des moments d’intimité inattendus.

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Critiques de Luciérnagas

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Jeune gay fuyant l’Iran, Ramin débarque à Veracruz, au Mexique. Sur place, il se lie avec la gérante de son hôtel et un autre travailleur immigré… La réalisatrice d’origine iranienne Bani Khoshnoudi nourrit ce film de sa propre expérience de globe-trotteuse : elle a immigré aux États-Unis avec ses parents en 1979, s’est ensuite installée à Paris et vit au Mexique depuis 2009. Elle sait donc de quoi elle parle quand elle évoque la blessure de l’exil et la difficulté de l’adaptation à d’autres langues et cultures. Elle orchestre surtout ici la rencontre de trois solitudes dans le cadre d’une ville portuaire, synonyme de départ et d’enfermement -à force d’espérer un bateau, on reste à quai. Si Luciérnagas n’évite pas toujours les clichés (l’homosexualité refoulée de l’ami de Ramin, forcément violente), il dresse un tableau délicat et poignant de la vie en exil.