Max

Une gamine engage une prostituée pour s’occuper de son père veuf et s’attache à elle. On attendait beaucoup de la confrontation Mathilde Seigner-Joeystarr, les deux grandes gueules du cinéma français. Hélas, la « rencontre » n’a pas vraiment lieu dans ce conte de Noël maladroitement rattrapé par sa cucuterie. Que Joeystarr cache un papa poule
sous ses allures d’ogre et que Mathilde Seigner ait un beau cul ne sont pas des scoops. On espère juste que Thierry Ardisson, dont Max est la première production, n’oubliera pas nos petits souliers la prochaine fois.

Grâce à des dialogues punchy et à des situations à la fois cocasses et émouvantes, le duo Seigner/JoeyStarr emporte le morceau.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes ne fera de mal à personne. « Max », c’est de l’humour et de la tendresse en tube. Dans un registre qui lui va comme un gant, le fauve JoeyStarr y est plus touchant que jamais. Mathilde Seigner est mutine ce qu’il faut. Et plus sexy que jamais. On est client.

En dépit de ses contours scabreux, Max est une histoire d'amour tendre, toute indiquée pour commencer l'année en douceur.(...) il a les défaut de son jeune âge. Trois fois rien.

Attention : avalanche de bons sentiments en approche ! Si Max titille sans grande subtilité notre corde sensible, il se dégage de ce conte de noël, débarquant un chouia de retard, une grande tendresse. Dans un rôle inattendu, Joeystarr s'affirme comme un papa poule particulièrement attachant et ses échanges avec Mathilde Seigner tour à tour provocante et émouvante ne manquent pas de piquant. Sympathique.

Malgré un trio d’acteurs plein de bonnes intentions et quelques scènes réussies, le film peine à prendre vraiment son envol, laissant une impression d’inachevé.

Très vite, on entre de plain-pied dans l'histoire. Moins vite, survient le dégel entre les deux personnages, d'où de croustillantes scènes entre les deux sales caractères, et de jolis moments de respiration avec la fillette.

"Max" est réduit à un joli conte de Noël qui certes saura faire son effet, mais qui sera rapidement oublié à la sortie de la salle. Dommage tant les deux stars ont l’air d’y croire, mais leurs talents respectifs auraient vraiment gagné à bénéficier d’un plus bel écrin.

Malgré l'overdose de bons sentiments dans ce scénario anémique, Jean-Pierre Marielle et JoeyStarr, excellents, sauvent le film du zéro pointé.

Tout le charme de cette fable, premier film coproduit par Thierry Ardisson, tient à ses acteurs : la petite Shana Caster est épatante, Joeystarr, impeccable en papa poule idem pour, Mathilde Seigner, en prostituée au grand cœur.

Une comédie à l'eau de rose qui tourne à vide, faute d'une réelle ambition et d'un scénario cousu de fil blanc.

Un conte de Noël à forte portée sociale, certes charmant à découvrir, mais trop appuyé dans ses intentions de feel-good movie de saison.

Un conte de Noël sirupeux. Bof...

Une enfant veut reconstituer une famille et du bonheur : sous le règne de ce pitch, "Max" ne tente jamais de se rebeller et joue en bon petit soldat le passe-plat entre Mathilde Seigner et JoeyStarr.

Ce décalque de C’est arrivé près de chez vous n’a tout bonnement rien à proposer si ce n’est quelques petites audaces qui tombent à l’eau, une caméra tremblotante et des acteurs en roue libre. Inepte.

Max est un conte de Noël qui sort fin janvier, après l’Epiphanie, la trêve des confiseurs et les vacances scolaires. C’est dire à quel point le distributeur y a cru : un film supposément enchanté programmé sur les écrans quand la magie s’en est allée, les sapins en plastique ont retrouvé leurs placards, et les enfants le chemin de l’école. Ne restent qu’un peu de neige fondue, des restes froids, et Max donc, qui est à la fois tout cela et pire encore.