Titre original Never let go
Date de sortie 25 septembre 2024
Durée 101 mn
Réalisé par Alexandre Aja
Avec Halle Berry
Distributeur Metropolitan
Année de production 2024
Pays de production Etats-Unis
Genre Epouvante-horreur, Thriller

Synopsis

Depuis la fin du monde, June protège ses fils Samuel et Nolan, en les confinant dans une maison isolée. Ils chassent et cherchent de quoi survivre dans la forêt voisine, constamment reliés à leur maison par une corde que leur mère leur demande de ne surtout « jamais lâcher. » Car, si l’on en croit June, la vieille cabane est le seul endroit où la famille est à l’abri du « Mal » qui règne sur la Terre. Mais un jour, la corde est rompue, et ils n’ont d’autre choix que de s’engager dans une lutte terrifiante pour leur propre survie…

Critiques de Mother land

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    La filmographie d’Alexandre Aja a quelque chose de fascinant et de paradoxal : depuis vingt-cinq ans qu’il réalise, ses films ont toujours eu à la fois le feeling enthousiaste et maladroit des premières fois, et la sûreté due à l’expérience de l’artisan passionné. Aucun artiste n’est obligé au changement ou au bouleversement ; au contraire, c’est presque rassurant de savoir qu’Aja tourne ses films avec du métier mais surtout le plaisir d’un fan d’horreur à qui on vient tout juste de donner les clefs de son premier long-métrage. Mother Land est donc d’abord un bon film-concept, du style que l’on fait pour se faire remarquer, ou, mieux, pour se donner un genre. Nous sommes dans une baraque paumée dans une forêt southern gothic où rôdent d’affreux esprits sataniques. Pour protéger ses deux enfants (Anthony B. Jenkins et Percy Daggs IV, deux petites révélations), une femme (Halle Berry, toujours au top) ne peut sortir de la maison en « bois sacré » qu’une fois reliée à celle-ci à l’aide d’une solide corde… C’est un film de survie, qui ressemble beaucoup à une version bis du Village : comme le grand film de Shyamalan, Mother Land se nourrit à la même source (La Quatrième dimension et ses contes moraux imbibés de fantastique), mais cherche plutôt le plaisir de la série B… jusqu’au moment où celle-ci craque, et prend des détours inattendus et réjouissants. Ajoutez à cela des créatures formidables et un super score signé Rob, et vous obtenez un film réellement aussi réussi qu’un bon premier film.

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