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À Tunis, après la révolution, Youssef, un agent immobilier, voit sa vie basculer quand un inconnu usurpe son identité et pille son compte en banque. Les traumatismes de la dictature et la culpabilité sont le terreau sur lequel se construit ce polar à double fond humain et politique. À la fois complexe et appuyé, lent et contemplatif, le film affiche une ambition certaine qu’il n’atteint pas toujours.
Les personnages secondaires (l’épouse de Youssef, la fille de leurs domestiques, un commissaire puissant) alourdissent cette métaphore d’une société binaire.
Toutes les critiques de Nesma
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Homeïda Behi nous livre un premier long métrage sur l’ambiance de la Tunisie post printemps arabe. Entre culpabilité et espoir, il y a un monde à construire.
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La sobriété des acteurs conforte la clairvoyante élaboration de la mise en scène.
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Premier film du réalisateur Homeïda Behi, le film porte un message : la génération des adultes est encore marquée par les ombres du passé ; celle des enfants de la révolution pourra, peut-être, changer l’Histoire. Le scénario n’est pas toujours convaincant, mais le regard est juste : demain, l’espoir ?
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Un premier film qui, sous couvert de thriller psychologique, dresse un état des lieux inquiet de la Tunisie au lendemain de la révolution. Scénario un peu confus mais mise en scène prometteuse.
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La musique menaçante omniprésente alourdit la réalisation.
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Etouffé par l'absence de dialogues et les mystères irrésolus du héros, le film parvient toutefois à révéler le dessous d'un pays qui peine à penser ses blessures et à oublier ses vieilles habitudes.
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Homeïda Behi signe un polar aux arguments très flous, face auquel le spectateur, comme le personnage, ne sait pas sur quel pied danser...
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Son scénario alambiqué et sa tendance au remplissage affaiblissent considérablement la portée métaphorique de ce film noir tunisien qui évoque les années de la dictature.