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Le film, en dépit de son ton badin, montre bien que l’accession des femmes à une sexualité épanouie, à l’autonomie financière et au libre arbitre n’est pas gagnée... Gros succès dans son pays d’origine, cette fable engagée (à l’interprétation inégale) n’atteint cependant pas la grandeur des comédies italiennes, férocement nihilistes. Elle a au moins le mérite d’inciter à la réflexion.
Toutes les critiques de Number one
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie sur la condition de la femme au Maroc, c'est le pari réussi de ce premier film.
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La fable vaut son pesant de loukoums, avec force cris et mines appuyées, mais souligne de façon amusante la révolution de moeurs qui secoue le Maroc depuis la réforme de la Moudawana, en 2004, loi mettant les femmes et les hommes sur un pied d'égalité. Lequel est joyeusement envoyé aux fesses du héros de cette comédie colorée. Ce n'est pas inoubliable, mais assez réjouissant.
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Sur cette trame à la fois désuète et fantaisiste, la réalisatrice Zakia Tehiri signe un film dont la vertu comique consiste à stigmatiser l'écart qui subsiste encore entre le changement du code de la famille marocain promulgué en 2004 en faveur des femmes, et les mœurs d'une société qui ne l'a pas nécessairement intégré. Cela donne un film plutôt sympathique, où le procès social l'emporte sur les vertus de la mise en scène.
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Une comédie boulevardière brocardant sans détour les dérives patriarcales de la société marocaine remporte, par principe, notre adhésion. Mais pas au point de défendre, comme ici, un humour hors d’âge et un scénario où le manichéisme le dispute au cliché.
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Pour son premier film, Zakia Tahiri s'attaque à une comédie sur les rapports hommes/femmes dans un Maroc en pleine mutation où celles ci commencent à d'émanciper. Traiter un tel sujet s'avère intéressant et incite à la réflexion. D'autant plus que la forme de la comédie, ou même du conte est rafraichissant. Malheureusement, le jeu plus qu'inégal des acteurs dessert le film et rend le tout bancal, voire parfois grotesque.
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Une petite comédie marocaine pour transformer les machos en patrons et en maris compréhensifs. Sympathique mais maladroit.