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Très inspiré, Spike Lee instaure une ambiance poisseuse à ce scénario ultra-prenant, qui contraste avec l’atmosphère clinique de l’œuvre originelle. L’intensité reste la même, avec des éclairs de violence saisissants (attention !).
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Force est de constater que le résultat, intense et éprouvant, ne manque pas de tempérament.
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Le film le plus sauvage et dément depuis Shutter Island, une version nettement améliorée de l’original coréen sorti en 2003.
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Un remake précis mais un peu trop académique, cette version est plus courte, plus déliée et moins impliquée.
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Il est parfois difficile de comprendre l’état d’esprit du film Hollywoodien, pourquoi revisiter le classique culte Park Chan-Wook de 2003 ?
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Cependant, si on n'a pas vu l'original, ce Oldboy n'est pas à dédaigner. Il propose toujours une finale prenante et déstabilisante, en plus d'audaces narratives rares et véritablement moralement ambigües. Dommage que la réalisation de Spike Lee ne soit pas plus inspirée et inspirante.
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Moins stylisé, moins burlesque que le film coréen de Par Chan-Wook, (...), ce remake de Spike Lee ajoute de la violence et de la perversion à une histoire qui n'en n'avait pas besoin.(...) Josh Brolin est néanmoins impeccable.
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Si on ignore le statut de remake d’Oldboy, on peut considérer que Spike Lee a réussi un très bon revenge movie. Dans le cas contraire, son vieux garçon se contente d’imiter la déflagration émotionnelle et scopique de l’original, sans le génie et le panache.
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S'il est visuellement réussi, il n'apporte pas grand chose par rapport à l'original malgré le talent de Josh Brolin, l'acteur principal.
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Un remake raté du film sanglant de Park Chan-wook.
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Le fan de l’original aura toutes les cartes en main pour dépecer ce remake diablement inutile, quoique relativement amusant au deuxième degré.
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Le baroque de Spike Lee se déploie ici à bon escient, dans une narration touffue se substituant au goût de la transgression systématique qui menait la danse chez Park Chan-wook. (…) Mais le film n’échappe pas en revanche à l’explication de texte de l’emprisonneur à l’ex-emprisonné.
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Spike Lee signe le remake du chef-d’œuvre de Park Chan-wook en misant sur l’efficacité au détriment de la subtilité et de l’ambiguïté qui caractérisaient l’original.
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Ce remake d’un film coréen de Park Chan-wook a perdu, en s’américanisant, sa structure énigmatique.
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(...) tout ce qui faisait la force d’un brûlot asiatique devient forcément grotesque chez les Américains.
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Les spectateurs quitteront la salle énervés, confus et nauséeux.
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Un film étroit, tronqué qui ne méritait absolument pas un second round.
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Tout aussi pervers et déprimant que l’original.
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La violence est atroce et dépasse l’entendement, c’est choquer pour le plaisir, il n’y a aucun intérêt.
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Cette nouvelle interprétation de Oldboy sait manier le marteau et la batte de baseball avec brio mais ne crée pas sa propre identité.
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En l’état, la version de Lee n’apporte rien au cinéma mais soulève un peu plus l’épineuse question de la réappropriation taraudant quiconque s’intéresse aux tourments créatifs du Hollywood d’aujourd’hui.
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Spike Lee a essayé du mieux qu’il a pu mais il ne peut pas donner de la consistance à ce genre de film si creux.
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Repoussant, choquant et sans aucun intérêt.
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Un sentiment de vacuité qui travaille le film tout du long.
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Remake inutile (...), cet Oldboy version Spike Lee se vautre à force de vouloir prouver qu’il a la plus grande.
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Les ficelles de l'intrigues sont aussi visibles que des gyrophares en pleine nuit, jusqu'à ce gros plan final sur le visage d'un Josh Brolin tout sourire, tellement hors propos qu'il en est affligeant.
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Spike Lee occidentalise ce récit d’exaltation de l’auto-défense et lui adjoint une nouvelle histoire d’inceste à la faveur de flashbacks putassiers. Un dernier naufrage à l’esprit de sérieux franchement grotesque.
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Quand Spike Lee recopie le film coréen, sa réalisation en pilotage automatique est bien incapable d'égaler le style flamboyant de Park Chan-wook. Les rares fois où il s'en démarque, c'est pire. L'interprétation du pénible Josh Brolin n'arrange rien.