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De même qu’au début de "La Belle et le Clochard", Lady n’est censée dormir sur le lit de ses maîtres "que pour une nuit" les Brown n’ont prévu d’héberger Paddington qu’une soirée. Bien entendu, il va prolonger son séjour, et ce, en dépit des catastrophes qu’il ne cesse de provoquer, à commencer par une inondation mémorable. Pour décrire le quotidien bien rangé de la famille que l’ourson met en péril, le réalisateur puise dans le style de Wes Anderson : plans de coupe, maisons de poupées, objets ordonnés, musique inspirée de celle d’Alexandre Desplat... Un champ référentiel charmant, notamment rehaussé par l’emprunt aux frères Farrelly d’un orchestre qui vient rythmer les aventures du petit clan, comme dans "Mary à tout prix". Paul King a donc du goût, mais aussi le sens du rythme. Cela explique qu’on ne s’ennuie pas une seconde devant son film, et plus encore qu’il parvienne à le clore par l’une des scènes de suspense les plus prenantes de l’année.
Toutes les critiques de Paddington
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Intelligemment construit, cocasse et même très drôle par moment, "Paddington" est une belle réussite sur tous les plans.
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(...) se cache derrière la craquante frimousse de Paddington, qui ne voit que le meilleur chez les autres, une ode à la tolérance. Le tout avec une bonne dose de gags.
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Un film très réussi. Une histoire tendre ode à la tolérance. Paddington semble si vrai qu'on se verrait bien le recevoir chez soi (...) On tombe en amour pour ce petit ours-là.
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Une aventure fabuleuse, au charme so british, riche en humour “monty-pythonesque”, et porté par un ours en peluche numérique plus vrai que nature.
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Fable familiale, ce film déroule un récit émouvant pour petits et grands avec une Nicole Kidman dont le rôle n'est pas sans rappeler celui de Cruella d'Enfer dans "Les 101 Dalmatiens".
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Tout ici n’est que charme et fantaisie, y compris la mise en scène, ludique et inventive, et les décors londoniens que l’on croirait tout droit sortis d’un conte ! Enfants et parents ne sauraient bouder leur plaisir devant ce divertissement amusant et bien léché.
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Un divertissement très plaisant. Le mélange d'images de prises de vues réelles et d'animation est bluffant.
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Destiné a priori aux enfants de moins de 10 ans, "Paddington" est surtout un spectacle de Noël pour toute la famille, fédérateur et moteur, qui réconcilie les adultes avec les productions avec petite créature en images de synthèse.
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King mêle avec finesse images de synthèse et acteurs réels, fignole la tendresse burlesque des personnages et ajoute une pincée de poésie surréaliste à une histoire universelle.
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Si l'intrigue est simpliste, elle demeure amusante, évitant la mièvrerie et la surabondance de bons sentiments, avec, en filigrane, un message sur l'acceptation de l'autre. Le tour de force du film reste quand même l'intégration parfaite de l'ours numérique dans un environnement réel.
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"Paddington" mêle un scénario drôle et émouvant, une réalisation inventive, des interprétations enlevées et un doublage au poil par un Guillaume Gallienne en grande forme.
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"Paddington" est un petit bijou d’aventures, d’humour, de tendresse, de naïveté aussi parfois. L'animation est remarquable et l'intégration de l'ours, créé numériquement, dans des décors réels est des plus réussies.
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Le producteur des "Harry Potter" a converti avec bonheur cette peluche à l'image animée. Les acteurs s'en donnent à cœur joie. Un divertissement pour tous.
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Dans le genre ultra formaté du film familial de Noël, cette superproduction élégante et bien rythmée se révèle très plaisante.
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"Paddington" renferme à peu près tout ce qu’une salle remplie de marmots exige. Comme dans tous les films du genre enfantin, s’opère un drôle de panachage entre une narration très premier degré, gaguesque, un discours d’éducation à la tolérance et quelques sous-entendus (ici sexuels) pour adultes.
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"Paddington" est, au mieux, un film familial agréable, et au pire, un objet hyper commercial avec lequel les Français et les Britanniques espèrent concurrencer Hollywood.
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Situations cocasses, découverte d’un monde plus sauvage qu’il n’en a l’air et gags que ne renieraient pas les stars du cinéma burlesque rythment ce petit film à l’ambiance bon enfant. A réserver à un tout jeune public. L’absence d’un second degré de lecture et la naïveté de l’ensemble (accentué par une VF – hors Gallienne – assez désastreuse) agaceront peut-être les plus de huit ans.
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Appuyé sur un scénario mollement calqué sur "Les 101 Dalmatiens", le film ne réussit qu’à convertir un héros iconique singulier en l’équivalent britannique d’une production Disney bas de gamme où la singularité n’est qu’une chimère.
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Tellement mignon, et so british!