Toutes les critiques de Permanent Green Light

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    L’image est neutre, tout comme les jeunes acteurs, impassibles et austères. Bressonien au sens le plus radical du terme, Permanent Green Light raconte le désenchantement de la génération Z (regroupant les jeunes nés à partir de 2000), agitée par des pulsions suicidaires qui se traduisent chez certains, comme ici, par des envies d’en finir sur le modèle des kamikazes islamistes. « Je voudrais que cette explosion et ce qu’elle laisse derrière elle soient si incroyables que les gens se diront, “merci à celui qui a fait ça, qui qu’il soit” » (sic), ânonne le héros blafard. Le film est à l’image de cette réplique approximative : d’un sérieux papal et d’un comique involontaire comme dans cette scène où le désespoir ambiant s’incarne dans la destruction d’une piñata...