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Scola raconte son amitié avec Fellini sous la forme d’un collage déroutant, qui mélange les formes (archives, extraits de films, reconstitution), les modèles et les sosies. Le projet est passionnant lorsqu’il évoque les prémices de l’âge d’or du cinéma italien au sein de la revue satirique Marc’Aurelio, où Fellini et Scola côtoyèrent Steno, Age & Scarpelli et bien d’autres, bâtisseurs des comédies que l’on a tant aimées. Il est plus ennuyeux et redondant quand il fait intervenir de fausses créatures felliniennes, moins baroques que les originales.
Toutes les critiques de Qu'il est étrange de s'appeler Federico
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ses ruptures de ton, ses digressions constantes, ses sauts dans le temps où l'on passe sans prévenir de la rédaction du Marc'Aurelio à la vision de la mère de Mastroianni reprochant à Scola d'enlaidir son fils, le film de Scola constitue l'une des meilleures surprises de ce début d'été.
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Quasiment expérimentale, cette plongée au cœur de la création fellinienne n’est ni un documentaire, ni un biopic traditionnel, mais bien plutôt une déambulation esthétique et nostalgique au cœur d’une œuvre immense. Grisant.
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« Qu’il est étrange de s’appeler Federico ». Scola nous invite à le suivre dans son pays fellinien. Archives cinématographiques et télévisées, extraits de l’oeuvre du génie italien, bienvenue dans le cinéma qui, des westerns de Sergio Leone aux films de Visconti, de Rossellini à Pasolini, régna plus de quarante ans sur les écrans du monde entier.
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Une merveilleuse anthologie d’instants.
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Une histoire ensuite plus convenue avec des créatures felliniennes pas toujours de bon goût, mais où la force de la nostalgie et la joie de vivre et d’aimer l’emportent.
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Ettore Scola reconstitue quelques épisodes de la vie de son ami Fellini... Moments superbes : la balade en voiture des deux cinéastes dans Rome, la nuit. Et aussi, Federico qui fuit son enterrement pour rejoindre les personnages de ses films...
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Un des plus sublimes "essais filmés", un haut-de-forme d'où le magicien Scola tire sans arrêt des feux d'artifice, mêlant librement fiction, croquis, photos, documents d'archives.
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Fellini mourut quelques mois après avoir reçu un Oscar d'honneur à Hollywood. Soixante mille personnes lui rendirent un dernier hommage devant une chapelle ardente installée au Studio 5 de Cinecitta. Vingt ans plus tard, Ettore Scola nous rappelle à quel point cet explorateur du processus créatif fut un maître de l'illusion.
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Forcément sympathique par son propos, le film - sans grand entrain et maladroit dans sa volonté de faire fusionner les styles de Scola et de Fellini - n'enthousiasme pas.
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En dépit de ce louable dessein, "Qu’il est étrange de s’appeler Federico" déçoit. D’abord parce qu’Ettore Scola donne l’impression de vouloir tirer la couverture à lui. Ensuite parce que ses choix formels aboutissent à une « popote » un peu informe.
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"Qu’il est étrange de s’appeler Federico" ressemble plus au récit des souvenirs d’un grand-père un peu gâteux qu’à une véritable proposition de cinéma.