-
L'histoire est anecdotique (...). C'est son traitement qui importe, entre polar urbain célébrant le charme de Hong Kong et comédie musicale. Au sommet, deux saynètes euphorisantes et sophistiquées quasiment sans paroles: un vol de collier dans un salon de massages et, surtout, un duel de pickpockets sous la pluie, merveille de chorégraphie en cinémascope. Certainement l'un des meilleurs moments de cinéma de ce premier semestre.
Toutes les critiques de Sparrow
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
C'est absurde et réjouissant. En arrière-plan des facéties de ces pieds-nickelés d'Asie, la ville de Hong-Kong tient avec majesté le premier rôle. Sparrow a la légèreté et la grâce du volatile. On en apprend sur le vol dans tous ses aspects.
-
A partir d'une narration peu dialoguée, fondée sur la gestuelles de comédiens magnétiques, rythmée par une musique jazzy et un montage dansant, Johnnie To met en place un divertissement jubilatoire. Fourmillant d'idées détonantes, il invente un genre nouveau: le polar fantaisiste, sans armes ni violence, mêlant ambiance des années 50 à un décor contemporain et chorégraphié comme une comédie musicale. Il construit des tableaux élégants et énergiques, qui sont autant d'hommages à sa ville et au septième art. Sa bonne humeur est contagieuse. Son talent, spectaculaire.
-
Adressant en filigrane une émouvante déclaration d'amour à sa ville de prédilection, Hong-Kong, le réalisateur ne met plus la virtuosité de ses plans-séquences au service de ses fameuses fusillades, chorégraphiées au millimètre près. Il s'aventure vers une sensualité, une nostalgie, un humour décalé qui rendent encore plus attachants ses personnages.