-
Film écrit, réalisé et interprété par une génération qui a vécu les années 60, décennie d’excès et de liberté, et qui n’en est jamais revenue. La précision est importante parce qu’elle souligne la cohérence et la légitimité de ce projet qui peut paraître ridicule au jeune public. Al Pacino s’est certainement senti proche du personnage du roman, dont il a acheté les droits il y a des années. Sous couvert de fiction, il s’y livre avec un mélange de pudeur et d’exhibitionnisme, sans chercher à masquer les aspects de sa condition d’acteur vieillissant. Guetté par la démence, la fatigue et l’impuissance, son personnage cherche auprès de Pegeen (fracassante Greta Gerwig) une possible troisième jeunesse et un prétexte pour remonter sur les planches. C’est à la fois drôle et tragique et c’est fait exprès.
Toutes les critiques de The Humbling
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Le rythme a beau être inégal, Al Pacino livre là l'une de ses plus incroyables compositions, superbe dans la débâcle et la dérision.
-
Levinson et Pacino ne manquent pas d'humour pour décrire les affres de leur âge. La superbe Greta Gerwig secoue les vieux os du héros le temps d'un baroud d'honneur réjouissant.
-
"The Humbling" peut compter sur l’efficacité de ses scènes les plus drolatiques, et sur l’émotion dégagée par son duo : face à Pacino, idéal Pygmalion au bout du rouleau, Greta Gerwig compose une héroïne fantasque et subtile qui apporte un supplément de grâce au film.
-
Ce film de Barry Levinson n’a pas, et de loin, la grâce du roman. Reste tout de même, dans le rôle de Simon Axler, le grand, et toujours épatant, Al Pacino.
-
Dans cette chronique du troisième âge (...) Levinson et Pacino ne faillent pas. Mieux, ils livrent un dernier acte théâtral, sur fond d’une relecture du "Roi Lear" plus qu’attachante, émouvante !
-
S’il n’enthousiasme pas, "The Humbling" se voit avec beaucoup de plaisir, notamment grâce à la prestation d’Al Pacino, vraiment dans son rô
-
Globalement touchant, ponctué de scènes loufoques, le film bénéficie du charme de Greta Gerwig, révélée avec Frances Ha, dans la peau d’une amante homosexuelle deux fois plus jeune que son pygmalion, elle se révèle une partenaire idéale pour Pacino le magnifique.
-
Jouant sur sa propre image, alternant le rire, l’émotion et la réflexion, Pacino cabotine mais donne aussi le meilleur de lui-même depuis bien longtemps.
-
Le scénario trop flou, pourtant signé Buck Henry, surcharge ce film qui avait tout d'un "Birdman" en puissance.
-
On a connu Barry Levinson nettement plus inspiré que dans cette adaptation très assommante de Philip Roth. Le film, boursouflé et bavard à souhait sur le théâtre de la vie, et vice-versa, est à peine égayé par la présence de Greta Gerwig.
-
Barry Levinson, solide artisan parfois pourvu d'une sensibilité étonnante, n'était peut-être pas la bonne personne pour s'attaquer à ce sujet d'un intérêt discutable.
-
Le film se limite bien vite à une théâtralité agonisante, ce numéro de cirque qu’est devenu le jeu de Pacino, qui ricoche d’une scène à l’autre avec la même expression d’absence béate, comme obnubilé par sa voix intérieure. Un bien triste spectacle.