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Le cap du deuxième long est difficile. Et ce postulat se révèle d’autant plus inévitable pour Florian Zeller qui, Oscarisé pour The Father, a choisi de continuer dans la même voie : l’adaptation en anglais d’un de ses succès de théâtre traitant de la famille. En l’occurrence l’histoire de parents séparés impuissants devant la dérive dépressive de leur ado. Un sujet fort devant lequel il est difficile de rester insensible. Sauf que là où la mise en scène de The Father épousait à merveille la perte de mémoire progressive de son personnage principal, elle paraît ici moins fluide, plus maladroite dans sa manière d’accompagner le jeu entre réalité et imaginaire qui fonctionnait sur scène. The son a cependant un atout majeur : Anthony Hopkins dans le rôle écrit sur mesure du père du père du jeune héros. Il n’a qu’une scène. Mais elle lui suffit à tuer le game, rendant soudain pâlichon le jeu d’Hugh Jackman