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Mélo destiné à un public familial, le film de Menno Meyjes est aussi gentillet qu’insipide. Bien sûr, on apprécie la morale répétée vingt fois (« Sois toi-même ») qui incite les jeunes spectateurs à ne pas rentrer dans un moule, mais le scénario en rajoute tant dans le sentimentalisme et dans les péripéties les plus attendues qu’on est vite écœurés.
Toutes les critiques de Un enfant pas comme les autres
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Meyjes, dont on attend le Manolete, adapte avec sensibilité la nouvelle à succès L'Enfant de Mars. Quelques longueurs, mais l'émotion est là.
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L'ambivalence du récit est charmante, avant de se faire exaspérante. L'étrangeté et le quotidien sont fait pour cohabiter sous le même toit. Mais ici, chaque registre part de son côté, et la mise en scène du réalisateur d'origine néerlandaise Menno Meyjes passe sans vergogne des codes de la sitcom à ceux de la comédie fantastique, au gré des impasses dans lesquelles scénario et mise en scène entraînent le film.
Le résultat final ressemble au mix de deux séries télévisées, Troisième Planète à partir du soleil et Mon oncle Charlie, par exemple, avec, en guise d'édulcorant, de longues tirades lacrymales.
