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Un film choral prônant l’amour à tout va, Richard Curtis l’avait déjà (très bien) fait avec Love Actually. Cela n’a pas empêché Gary Marshall de récidiver avec son Valentine’s Day. Mais là où Curtis savait être piquant, Marshall se contente de faire étalage de bons sentiments à la limite de l’overdose. Malgré tout, Valentine’s Day reste un bon feel good movie, où tout le monde est beau, tout le monde s’aime - et ça fait du bien de temps en temps. On notera que parmi la constellation de star du casting, seule les prestations d’Anne Hathaway, Topher Grace ou encore Taylor Swift sont vraiment marquantes et drôles. A défaut d’attendre la suite (prévue pour fin 2011), on se refera volontiers Love Actually confortablement installé sous notre couette.
Toutes les critiques de Valentine's Day
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Devant ces saynètes réussies, on pense au Love Actually de Richard Curtis accommodé à la sauce hollywoodienne, avec une pointe de puritanisme. Le film correspond exactement à son pitch : des duos s'aiment ou se déchirent, se rencontrent ou se retrouvent. On peut passer une bonne soirée en sa compagnie puis l'oublier, comme un rendez-vous, plaisant mais sans lendemain.
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Entre mièvrerie et soif de consensus (il y en a pour tous les âges, toutes les classes sociales, toutes les couleurs d'immigrés), entre esseulé(e)s et manipulateur(trice)s, tout ce monde-là surjoue des situations clichés pour distiller un fracassant message : l'amour ne dure que si l'on accepte les fautes ou les défauts de son partenaire.
Rien à sauver sinon la réplique d'une employée d'aéroport comprenant qu'une voyageuse file rejoindre son amant sans l'avoir prévenu ("Moi aussi un jour, j'ai voulu faire une surprise à mon mari. Maintenant, c'est mon ex-mari"), et le rôle que cet ex-réalisateur de Pretty Woman confie à Julia Roberts. -
La toute nouvelle comédie romantique de Garry Marshall (le spécialiste du genre, souvenez-vous de Pretty Woman), est un véritable zoo de stars : à chacun sa cage rose bonbon et sa petite amourette rien qu'à lui. Shirley MacLaine, Julia Roberts, Jamie Foxx, Ashton Kutcher, Anne Hathaway, Taylor « Twilight » Lautner, et on en oublie la moitié, se disputent le privilège d'apparaître (à peine, pour certains) dans le film choral le plus niais de la décennie. Armés de coeurs en sucre, de fleurs, de peluches, et surtout de sentiments dégoulinants, ils sont venus nombreux nous « vendre » la Saint-Valentin.
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Connu pour n'avoir signé que des navets depuis Pretty Woman, Garry Marshall empile les numéros d'acteurs sans donner de charme au récit. Un divertissement industriel.
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Quand deux des héros de Grey’s Anatomy rencontrent la star d’Alias sous le regard de Julia Roberts, cela devrait donner un film champagne. D’autant qu’il est dirigé par le réalisateur de Pretty Woman. Las, Garry Marshall se contente d’assurer le service minimal. Le glamour de ses interprètes sert le plus souvent de scénario. L’amour rend aveugle, mais quand même.
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On se doute bien que l’essentiel, à travers une succession de saynètes plus ou moins drôles, passe par l’incroyable distribution que Garry Marshall a réunie.
On s’amuse à guetter les apparitions des belles Anne Hathaway, Jessica Biel, Jennifer Garner et Julia Roberts, surprenante dans la peau d’une femme-soldat… Car pour le reste, cette comédie manque de punch et de rythme. -
(...) faute de piquant, cette eau de rose nous laisse transis, malgré son joli bouquet de stars. C'est donc sans trop d'impatience que l'on attendra New Year's Eve, suite déjà programmée pour fin 2011.
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Problème, trop de casting tue le casting et aucun personnage n'a le temps d'exister. Alors on zappe sans arrêt, c'est plat, fade, mal construit, pas écrit ni dialogué et mène nulle part. Aucun plaisir à retrouver tel ou tel visage, ils s'annulent. Pour justifier l'entreprise, on rappelle les origines mythologiques de la Saint Valentin, grosse caution intellectuelle. Pendant tout ce temps Garry Marshall, tâcheron à l'origine de Pretty Woman, ne fait aucun effort, il sirote son latte en laissant tourner la caméra, pépère.