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Sur le papier, Vanishing Waves a de quoi devenir la curiosité du mois, voire de l’année. En plus de son beau titre, ce film de science-fiction réalisé par une Lituanienne promet une approche différente du genre, plus suave et mélancolique, façon Melancholia ou Solaris. Pari tenu et réussi. La réalisatrice Kristina Buožyte n’a retenu que l’argument d’une
grosse production pour emmener le spectateur ailleurs et partager avec lui une expérience sensorielle aux visions oniriques inspirées. Mais ce n’est pas tout. La seconde bonne nouvelle du film réside dans un érotisme au romantisme chaud où les orgies font office d’effets spéciaux. Une tension tellement excitante que les aficionados de l’ex-rubrique du Petit Cochon fermeront volontiers les yeux sur les longueurs éparses et sur le scénario, par trop alambiqué. Faites-nous confiance, vous allez aimer vous perdre dans ces méandres.
Toutes les critiques de Vanishing Waves
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une production audiovisuelle très onéreuse procurant une lumière d’exception, des travellings somptueux et des effets spéciaux hors du commun.
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Un retour brillant au film de science-fiction, inspiré du style de Stanley Kubrick et Andrei Tarkovsky mais sans la moindre impression de plagiat.
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Les thèmes exploités, sur l’incapacité de prendre conscience d’un amour enfoui ou des fantasmes les plus défendus, sont intéressants. Dommage que l’impact soit diminué pas un manque d’énergie.
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Le croisement contemplatif entre Inception et le cinéma de Cronenberg. Inégal, mais prometteur.
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La cinéaste lituanienne Kristina Buozyte soigne ses effets visuels mais n'évite pas quelques naïvetés.
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Entièrement dévoué à son esthétisme fantasmagorique, Vanishing Waves en oublie de solidifier un script à l'agencement clinique et aux personnages désincarnés, réduits à leurs fonctions, paralysant l'émotion dans les séquences les moins cérébrales.
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Cette histoire d’amour réalisée par Kristina Buozyte nous offre un mélange d’extase visuelle et de stérilité narrative.
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Les personnages sont ainsi posés dans des ambiances maîtrisées, mais rarement justifiées. C’est l’avantage des rêves, dira-t-on, il est toujours possible d’en sortir arbitrairement.
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La réalisatrice fait un film déconcertant, souvent maladroit, mais riches de fulgurances auditives et visuelles.
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Le film crée, donc, des émotions existentielles qu'il renouvelle sans cesse grâce à la fantaisie. Visuellement, le résultat est plus bizarre qu'impressionnant, au-delà du bon ou du mauvais goût.
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Outre son pillage éhonté de la série Fringe (le réal croyait vraiment que l'on ne reconnaîtrait pas le casque à diodes et l'immersion dans le caisson étanche? ), la mise en scène s'égare très vite dans une branchitude high-tech dépassée.