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Un très puissant industriel français, accusé de trafic d’influence, se résout à engager un ténor du barreau capricieux (pardon) pour assurer sa défense. Les deux hommes vont préparer le procès dans une somptueuse villa du Sud. Villa Caprice semble vouloir asséner de grandes leçons sur la politique et la justice, mais n’a clairement pas les épaules pour un aussi gros programme : le face-à-face en huis clos des deux acteurs principaux est éludé, les dialogues pompeux tombent à plat, le pitch machiavélique dégonfle très vite… Dommage, car on trouve ça et là l’esquisse d’un beau film sur le personnage de débarbot tourmenté incarné avec doigté par Niels Arestrup. Et dommage pour Patrick Bruel, au capital sympathie toujours intact, qui fait tout pour croire vraiment à son rôle.