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Dans ce deuxième volet des adaptations de Jules Verne en 3D, un gamin s’associe avec le petit ami de sa mère pour retrouver son grand père disparu sur une île mystérieuse où les éléphants sont nains et les araignées géantes (c’est à peu près la seule idée distrayante du film). Sous prétexte que ce Voyage s’adresse aux enfants, le script méprise toute forme de logique ou de vraisemblance avec une désinvolture presque insultante. Pour passer le temps, on peut s’amuser à surveiller le T shirt de The Rock, dont les taches de sueur varient sauvagement d’un plan à l’autre.
Toutes les critiques de Voyage au centre de la terre 2 : l'île mystérieuse
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par Yann Lebecque
(...) un vrai moment d'évasion.
ce petit produit sympa, sans aucune prétention artistique, est généreusement servi par Brad Peyton, déjà réalisateur du sympa Comme chiens et chats : la revanche de Kitty Galore. Le réal’ s’illustre en choisissant une 3D relief dynamique qui n’est pas juste là pour approfondir les images (la haute définition le fait déjà avec brio), mais pour réinventer une île merveilleuse avec une multitude de créatures géantes, qu’ils soient insectes ou reptiles, qui renvoient les effets spéciaux de Chérie, j’ai rétréci les gosses au temps de la préhistoire.
Avec un casting plaisantin qu’on suit sans déplaisir se vanner toutes les deux minutes (Dwayne Johnson, Luis Guzman et Michael Caïne pour les adultes, Josh Hutcherson et Vanessa Hudgens pour les ados), ça passe comme une letre à la poste, dans des décors d’une bien belle beauté mythologique, avec la reconstitution de la cité de l’Atlantide.
Bref, Voyage au centre de la terre 2 offre un peu de rêve à l’ancienne aux mômes d’aujourd’hui, enfants d’un monde globalisé où la résurrection de pareils mythes ne fera pas de mal à leur éveil.
Ce second épisode vise un public plus jeune que le premier avec ses péripéties burlesques et ses déductions un peu faciles.
Les concepteurs des spectacles familiaux semblent avoir oublié que les gamins se délectent de contes de fées quasi gore, où une grand-mère peut par exemple se faire manger toute crue par un loup-garou !
S'inspirant librement du roman de Jules Verne, (...) ce numéro deux, qui n'est pas une suite, est un pur divertissement familial (...). Sympa, à défaut d'être inoubliable.
Ce deuxième volet reprend très librement l'oeuvre de Jules Verne en renouvelant les effectifs.
(...) un vrai moment d'évasion.
(...) il est peu probable que ce "Voyage au centre de la Terre" fasse pleurer qui que ce soit, sinon d'énervement.
Boy-scout musculeux, chantre des comportements sécuritaires, Dwayne Johnson balance des vannes en frétillant des pectoraux, craignant moins le ridicule que les reptiles.
Jules Verne, Robert Louis Stevenson et Jonathan Swift auraient mérité mieux que ce périple décousu, flanqué d'une 3D stérile, où chaque péripétie trouve une solution aberrante.
Des personnages unidimensionnels, des paysages de synthèses, des bestioles peu ragoûtantes, un flagrant manque d'énergie et d'inventivité et une simplicité à outrance dans l'intrigue et les relation entre les personnages.