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Il y a énormément de talent à l’oeuvre dans ce premier film où, pour combattre la misère qui guette leur famille, deux jeunes frères de Tel-Aviv kidnappent une adolescente contre rançon. Mais toute cette science de la mise en scène, du cadre et du montage au service de quoi ? D’un sadisme effarant dans la représentation de la violence, d’une complaisance presque ludique dans l’accumulation d’obstacles à « suspense », d’un épilogue qui atomise le peu de vérité sociale qui restait… On n’a rien contre le malaise, pour peu qu’il soit fécond.
Toutes les critiques de Youth
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans la lignée du "Policier" de Nadav Lapid, "Youth" incarne le renouveau d’un cinéma contestataire en Israël.
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L'ensemble manque de tension mais ce récit prometteur d'une perte d'innocence a le mérite d'aborder un sujet peu traité par le cinéma israélien à l'exception du "Policier", coup d'éclat de 2011 signé Nadav Lapid.
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Ne manquez pas ce film de genre israélien, violent mais essentiel.
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Youth est, comme son nom l’indique, un film de jeunesse revendiqué. Violent, agressif et pas aimable du tout. Le fait que cette affaire se déroule en Israël n’est, bien entendu, pas neutre.
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Huis clos, repli sur soi et grande peur identitaire : un film sur un pays comme les autres.
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Un conte cruel de la jeunesse qui dépeint cet âge comme celui des coups de tête imprévisibles et des fausses apparences.
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De la dualité organique de Youth à l'aveuglement schizophrène de la société qu'il décrit, il n'y a donc qu'un pas, que son jeune réalisateur emboîte avec sûreté.
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Le film épouse l'énergie désordonnée d'une jeunesse en pleine confusion, dans un paysage économique et social profondément dégradé.
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Le cinéaste israélien Tom Shoval signe un premier long-métrage dérangeant, magnétisé par le visage de ses deux protagonistes, mais dont le propos ambigu se perd parfois dans l’efficacité de son récit.
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Ce film israélien aborde pour une fois la question économique du pays sans passer par la politique.
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Dans ce premier film inégal, Tom Shoval dessine, en creux, le portrait parfois sinistre d'une jeunesse israélienne sans repères.
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Rien de totalement nouveau, ni de raté ici. Seule en tous cas restera en mémoire une fine écume, bien plus que l’empathie et les frissons qu’elle procure, à savoir l’image troublante vue de France, de ces jeunes de 18 ans qui se baladent en ville en civil avec leur fusil M-16, boivent des bières, prennent le bus, sans jamais quitter leur arme.
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Sur le même thème que Le Policier de Navad Lapid, un polar radical sorti en 2012 qui abordait des questions sociales et politiques en Israël, le film présente sans les juger les frères Yaki et Shaul. Il les montre dans les différents rôles qu’ils endossent pendant ces quelques jours absurdes, où le jour du shabbat vient contrer leur plan. Tantôt bons fils, tantôt méchants garçons, dans des ambiances tranchées qui donnent sa profondeur à ce premier long-métrage dérangeant sur une jeunesse sans repères.
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Comment ça va la jeunesse de la classe moyenne en Israël ? Pas fort, répond ce thriller poisseux et dérangeant sur deux frères qui, pour remettre à flot leur famille endettée, s'improvisent kidnappeurs...
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Ni polar ni film social, Youth hésite et déroute. Le choix de jumeaux trouble d’autant que le réalisateur suggère à la fin le penchant des deux hommes pour la violence, voire pire…
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La première réalisation de Tom Shoval, Youth, laisse les spectateurs sur leur faim. Intrigue minimaliste, gros plans asphyxiants: étrange film