Bourvil
Studiocanal

L’acteur est mort il y a cinquante ans jour pour jour. Ça valait bien un florilège de ses meilleures scènes.

Né en 1917, Bourvil a connu le succès au cinéma la trentaine venue avec Garou-Garou, le passe-muraille (Jean Boyer, 1951) ou Le Trou normand (Jean-Boyer, 1952). Durant les années 50 et 60, c’est la plus grosse vedette française aux côtés de Louis de Funès, Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, acteurs dont il fut l’heureux partenaire à l’écran. ils apparaissent d’ailleurs dans notre best-of ci-dessous…

 

LA TRAVERSÉE DE PARIS (1956)
Outre la première rencontre avec Louis De Funès, la comédie de Claude Autant-Lara fournit l’occasion à Bourvil de montrer qu’il est à l’aise dans un registre dramatique. Des trois monstres présents à l’image, il est celui qui joue le plus en retenue prouvant au passage sa capacité à faire briller les autres.



LE CORNIAUD (1965)
« Maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ». LA réplique et LA scène où Bourvil étale son talent comique. La voix est parfaitement perchée, la gestuelle, gauche comme il faut. Du grand art.



LA GRANDE VADROUILLE (1966)
Face au patron atrabilaire et hautain joué par Louis de Funès, Bourvil incarne à merveille le Français moyen, un peu nigaud et grande gueule. L’association de ces deux tempéraments opposés a naturellement chamboulé les foules.



LE CERVEAU (1969)
Contrairement à De Funès (quand celui-ci est devenu une star), Bourvil n’a jamais rechigné à être le second sur l’affiche. C’est le cas ici où le sautillant Belmondo, au top de sa popularité, bénéficie de la présence rassurante de son aîné.



LE CERCLE ROUGE (1970)
Le rôle le plus sombre de Bourvil, affaibli par la maladie -sa voix est un peu altérée, notamment. Il décédera un mois avant la sortie du film.