La présence d’Ira Sachs, cinéaste américain de second rang, est la surprise de la sélection.
De quoi ça parle ?
Une célèbre actrice, atteinte d’un cancer incurable, réunit ses proches à Sintra, au Portugal.
Le passé cannois d’Ira Sachs
C’est simple : il n’en a pas. Véritablement « né » à Sundance en 2005 où il présentait Forty Shades of Blue (Grand Prix du Jury), Ira Sachs est typiquement un cinéaste indépendant sous influence bergmano-allenienne. Ses films traitent souvent de la famille et du couple, le plus connu étant Love is strange, portrait attachant d’un vieux couple gay, sélectionné hors compétition à Sundance en 2014 et dans la section Panorarama à Berlin, la même année.
Pourquoi on l’attend ?
On l’attend parce qu’on ne l’attendait pas ! Faute de combattants américains (pour l’instant, Jarmusch et Malick constituent avec lui le contingent US), Ira Sachs se présente à Cannes avec un film majoritairement produit par la France et le Portugal mais joué en Anglais par des acteurs venus de partout : les français Isabelle Huppert et Pascal Gregorry, le belge Jérémie Renier, les britanniques Brendan Gleeson et Ariyon Bakare, les américains Marisa Tomei et Greg Kinnear... Cette greffe prendra-t-elle ? On peut faire confiance au producteur Saïd Ben Saïd qui vient rarement à Cannes pour faire de la figuration (Maps to the Stars, Elle, Aquarius).
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