Arte consacre une soirée spéciale à la chanteuse et comédienne britannique. Après cette comédie de Claude Zidi, place à Jane by Charlotte, de sa fille Charlotte Gainsbourg.
C’était une après-midi de novembre 2021, quelques semaines avant la sortie du magnifique documentaire Jane par Charlotte que sa fille Charlotte Gainsbourg lui avait consacré. Jane Birkin nous avait ouvert les portes de son appartement parisien de la rue du Cherche-Midi pour retracer sa carrière de comédienne et de réalisatrice. L’accueil y avait été aussi chaleureux que le lieu, véritable cabinet de curiosités qui nécessiterait des heures pour explorer les mille et un trésors et souvenirs qui le composent.
Alors qu'Arte consacre une soirée spéciale à Jane Birkin, disparue à l'été 2023, nous repartageons un extrait de son long entretien paru dans Première à l'occasion de la sortie au cinéma de Jane by Charlotte, qui est déjà visible gratuitement sur Arte.TV, et ce jusqu'au 13 novembre 2024. Elle nous y parlait de ses deux collaborations avec Claude Zidi, pour La Moutarde me monde au nez (1974) et La Course à l'échalote (1975). Deux films sur lesquels elle s'était énormément amusée avec Pierre Richard.
"Ma vraie joie fut de travailler les deux fois avec le même metteur en scène, nous confiait-elle. C’était une première pour moi qu’on me refasse ainsi confiance. De ne pas avoir peur d’être virée à chaque instant. Qui plus est, les deux fois avec le merveilleux Pierre Richard. Quand Claude m’a engagée pour La moutarde me monte au nez, je lui avais dit qu’il devrait plutôt demander à une vraie star comme Bardot. Et là, il m’a dit : « après ce film, c’est vous qui allez être une star ». Donc je dois beaucoup à Claude. Pierre était si irrésistible. C’est drôle parce que la semaine dernière, un Russe m’a arrêté au bas de la rue pour me parler de ces deux films ! Ce sera génial de se retrouver à 80 ans chacun pour un film déconnant ! Je n’ai jamais eu un partenaire aussi aimé par le public.
(…)
Pierre Richard était délicieux… parce qu’il avait peur de tout ! (rires) Je me souviens qu’il était venu me voir à Londres alors que des attentats de l’IRA frappaient la ville. Je l’avais transporté caché dans un trolley pour l’emmener dans le lit de Kate. Sa maladresse était merveilleuse aussi. Et que ces tournages étaient joyeux !"
Pour lire l'entretien complet de Jane Birkin retraçant sa carrière, c'est ici :
Jane Birkin - Le cinéma et moi partie 1 : de Blow-up à Don Juan 73 ane Birkin - Le cinéma et moi partie 2 : de Je t’aime moi non plus à La Pirate ane Birkin - Le cinéma et moi partie 3 : de Jane B. par Agnès V. à Jane par Charlotte
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