Le cinéaste tente le pari d’un film de vampire made in France.
Le Vourdalak est le premier long-métrage réalisé par Adrien Beau, qui en 2009 avait réalisé un court-métrage remaniant le conte de La Petite Sirène (tenons-nous là notre Robert Eggers français ?). Le film s’inspire de la nouvelle d’Alexis Tolstoï La Famille du Vourdalak, paru en 1884, soit treize ans avant le célèbre Dracula de Bram Stoker.
Un patriarche part à la guerre et met en garde ses enfants : “Attendez-moi six jours. Si au terme de ces six jours je ne suis pas revenu, dites une prière à ma mémoire car je serai tué au combat... Mais si jamais, ce dont Dieu vous garde, je revenais après six jours révolus, je vous ordonne de ne point me laisser entrer, quoi que je puisse dire ou faire, car je ne serais plus qu'un maudit Vourdalak”.
La bande-annonce nous présente un film indépendant jouant volontairement sur les codes expressionnistes des films gothiques (comme le Nosferatu de Murnau datant de 1922) mais aussi sur l’artisanat qui fait le charme des séries B des 60s et 70s. La figure du vampire a connu une forme de constance dans le cinéma, depuis les premières œuvres muettes, jusqu’à sa démocratisation en figure pop dans les blockbusters comme Twilight ou le récent Renfield.
Adrien Beau met en scène un casting éclectique dont Vassili Schneider, le petit frère de Niels et Aliocha. Le cinéaste tente le défi de se réapproprier ce monstre mythique et l’implanter dans le paysage cinématographique français. Vassili Schneider est accompagné par Ariane Labed (The Souvenir), Kacey Mottet-Klein (L’événement) et Grégoire Colin (Avec amour et acharnement).
Le Vourdalak sortira au moment parfait, pour Halloween, le 25 octobre 2023 en salles.
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