Né le 12 novembre 1947 à Paris, Patrice Leconte est un réalisateur français célèbre pour ses films Les Bronzés, Les Bronzés font du ski, Viens chez moi j'habite chez une copine, Tandem, Monsieur Hire, Le Mari de la coiffeuse, Les Grands Ducs, Ridicule, La fille sur le pont, La veuve de Saint-Pierre, Une chance sur deux, L'homme du train ou encore Le Magasin des suicides.Bien que né à Paris, Patrice Leconte grandit à Tours. A quinze ans, il s’intéresse au cinéma et commence à tourner des films d’amateur. A vingt ans, il intègre l’IDHEC pour suivre des cours de cinéma. Il fait ses premiers pas dans la réalisation avec de nombreux courts-métrages, notamment, Le laboratoire de l’angoisse (1971) et La famille heureuse réalisé deux ans plus tard. Grand passionné de bande dessinée, Patrice Leconte fait partie de l’équipe du journal Pilote en tant que auteur et dessinateur entre 1970 et 1975.En 1975, il s’attelle à la réalisation de son premier long-métrage, Les Vécés étaient fermés de l'intérieur, où il réunit Coluche et Jean Rochefort. Cependant, le film passe inaperçu aux yeux du public et de la critique.Le succès des BronzésSa carrière va être véritablement lancée grâce à sa rencontre avec la célèbre troupe du Splendid, alors composée de Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Claire Magnin. L’équipe lui demande de réaliser une adaptation cinématographique de la pièce Amours, Coquillages et Crustacés. En 1978, le film voit le jour sous le titre Les Bronzés et connaît un énorme succès dans les salles. Il deviendra au fil du temps un des principaux films cultes français, dont les répliques seront connues par cœur par de nombreux fans. Surfant sur ce triomphe, Patrice Leconte ne tarde pas à réaliser la suite des aventures de la bande, intitulée Les Bronzés font du Ski. Contrairement au premier volet, il s’agit cette fois-ci d’un scénario original, auquel ont participé à son écriture, outre Leconte lui-même, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte. Le film est bien accueilli à sa sortie, mais réalise un score moins important que son prédécesseur (1,3 million de spectateurs contre près de 2,2 pour Les Bronzés)En collaboration avec Michel Blanc, Patrice Leconte révèle tout son talent pour l’écriture à l’occasion de trois autres comédies qui vont marquer le public français, à savoir Viens chez moi, j’habite chez une copine, réalisée en 1981, Ma femme s’appelle reviens en 1982 et Circulez y’a rien à voir, un an plus tard. A partir de 1985, le cinéaste change complètement de voie et se met à la réalisation de films d’action, comme Les Spécialistes, dans lequel il fait tourner Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau. Il s’initie ensuite au drame avec le film Tandem (1987), où il dirige Gérard Jugnot et Jean Rochefort.Leconte s'éloigne des comédies potachesDésormais, Patrice Leconte s’oriente de plus en plus vers le cinéma d’auteur. Il se fait remarquer par la critique avec son film Monsieur Hire en 1989. Dans cette adaptation du roman de Georges Simenon, le réalisateur met en scène Michel Blanc dans le rôle du personnage-titre, un tailleur misanthrope qui tombe amoureux de sa voisine d’en face (Sandrine Bonnaire). Le film est sélectionné au Festival de Cannes. Un an plus tard, il tourne Mari de la coiffeuse pour lequel il obtient le Prix Louis Delluc. Sa collaboration avec Jean Rochefort semble ainsi fonctionner à merveille. D'ailleurs, Rochefort se retrouve également à l’affiche du film Ridicule en 1996, film qui va réconcilier Patrice Leconte avec le public. Ridicule triomphera également à la cérémonie des César en 1997, raflant quatre prix, dont celui du Meilleur Réalisateur et celui du Meilleur Film. Son film suivant, Une chance sur deux, réalisé en 1997, ne va pas connaître le même sort, et malgré un casting qui réunit Jean-Paul Belmondo, Alain Delon et Vanessa Paradis, il reçoit un accueil mitigé.Patrice Leconte dirige ensuite Daniel Auteuil dans deux drames successifs, La fille sur le pont et La veuve de St-Pierre, dans lequel apparaît également Juliette Binoche. En 2001, il revient au cinéma d’auteur en signant Félix et Lola. Dans Rue des plaisirs (2002), il confie le premier rôle à Patrick Timsit. Il collabore même avec Johnny Hallyday pour son film L’homme du train et refait appel à Sandrine Bonnaire pour jouer le personnage principal dans Confidences trop intimes.Un docu et le come-back raté des BronzésEn 2004, Patrice Leconte, en véritable touche-à-tout, signe son premier documentaire, Dogora ouvrons les yeux. C’est une œuvre singulière, dépourvue d’acteurs ou de dialogues, et tournée au Cambodge. Le fil conducteur est simplement constitué d’une suite symphonique composée par Etienne Perruchon. Dogora Ouvrons les yeux suscitera des avis partagés au sein de la critique.Après cet intermède, Leconte revient à la charge en 2005, pour le tournage d’un troisième épisode des Bronzés, près de vingt-cinq ans après l’apparition des premiers volets de la saga. Baptisé Les Bronzés 3 - Amis pour la vie, le film réunit encore une fois Popeye, Gigi, Jérôme, Bernard, Nathalie et Jean-Claude pour de nouvelles péripéties. Cette nouvelle comédie, même si elle déçoit quelque peu les inconditionnels des débuts, devient un des plus gros succès commerciaux de l’année, en parvenant à réunir plus de dix millions de spectateurs.Animation, drame, comédie : l'aternance des genresPilier incontournable du genre comique, Patrice Leconte tourne en 2006 le film Mon meilleur ami, un buddy movie avec Daniel Auteuil et Dany Boon. Trois ans plus tard, il rempile avec La Guerre des miss, une comédie qui a pour cadre un concours de beauté mobilisant un petit village des Alpes frappé par la récession, avec Benoît Poelvoorde et Olivia Bonamy dans les rôles principaux.En 2011, il présente son film, Voir la mer, avec Pauline Lefèvre, ancienne miss météo de Canal+ dans le rôle principal. En 2012, il se lance un nouveau défi en réalisant son premier long métrage d'animation, Le Magasin des suicides, adapté du roman de Jean Teulé. Nouvelle adaptation deux ans plus tard avec le drame Une Promesse, film dont le scénario est basé sur Le Voyage dans le passé de Stefan Zweig.
Nom de naissance | Patrice Leconte |
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Naissance |
(76 ans) Paris, France |
Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète, Réalisateur/Metteur en Scène, Scénariste |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2022 | Maigret | Réalisateur, Scénariste | - | |
2020 | Paolo Conte, via con me | Acteur | lui-même | |
2019 | Salauds de pauvres | Réalisateur, Scénariste | - | |
2015 | Trac (Court-métrage) | Réalisateur, Scénariste | - | |
2014 | Une Heure de Tranquillité | Réalisateur | - |
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