Théophile Gautier est né le 30 août 1811 à Tarbes. Sa famille fait partie de la petite bourgeoisie de la ville, et très tôt, alors qu’il n’a que trois ans, ils emménagent à Paris. Très jeune, Théophile Gautier se passionne pour la littérature. Il est inscrit au Lycée Charlemagne après avoir interrompu ses cours au Lycée Louis le Grand qu’il avait intégré à l’âge de huit ans. Là, il fait la connaissance de Gérard de Nerval. Cette époque voit naître son intérêt pour les poètes latins appelés les grotesques.Au cours de ses études, il côtoie des ateliers de peintures, notamment celui du peintre Louis Édouard Rioult. Gautier commence réellement à s’intéresser à la peinture et envisage même d’en faire carrière, jusqu’au 27 juin 1829. Date à laquelle il fait la rencontre du célèbre Victor Hugo. Ce dernier le motive et le pousse à se lancer dans l’univers de l’écriture. Le 25 février 1830, il participe à la bataille d’Hernani, quelques mois plus tard, le 28 juillet de la même année, il publie son premier recueil du nom de Poésies, financé par son père. Malheureusement, l’œuvre est un échec et passe inaperçue.En côtoyant Victor Hugo au sein de son petit cénacle , Théophile Gautier fait la connaissance de Célestin Nanteuil et de l’éditeur romantique Eugène Renduel. Le 4 mai 1831, le cabinet de lecture de leur cénacle sort son premier conte fantastique : La Cafetière. C’est avec l’aide d’Eugène Renduel qu’il sort en 1833, son recueil de contes intitulé Les Jeunes-France. Un hommage à la fois à la vie au sein de leur cercle d’artistes et au romantisme. En 1835, Théophile Gautier provoque la polémique avec Mademoiselle de Maupin. Toujours publié par Eugène Renduel. Puis, La Comédie de la Mort, influencé par des personnalités telles que Shakespeare ou Dante.Par la suite, l’écrivain se lance dans le journalisme. Très apprécié d’Honoré de Balzac, il édite son premier article en 1836 dans La Presse d’Émile de Girandin. Ses reportages l’amènent à effectuer des voyages de 1836 à 1869, dans des pays comme la Belgique, la Hollande, l’Espagne (où il écrit Voyage en Espagne), l’Italie, l’Allemagne, la Russie ou l’Égypte.Gautier a réalisé près de deux mille articles en travaillant pour diverses revues comme La Chronique de Paris en 1836, La France littéraire de Charles Malo, ou Moniteur Universel jusqu’en 1868. Cependant, il s’est toujours plaint des restrictions professionnelles de ce métier.D’autre part, en 1845, il revient avec le recueil des Poésies Complètes et un autre en 1852, nommé Émaux et Camées.Reconnu comme écrivain et poète de talent, le grand Charles Baudelaire lui dédie Les fleurs du mal en 1857 et en 1868, il est appelé à occuper la fonction de bibliothécaire pour la princesse Mathilde.Entre temps, en 1839, il décide d’écrire pour le théâtre Une larme pour le diable, Le tricorne Enchanté et Pierrot Posthume, trois pièces écrites la même année.Le 23 octobre 1872, alors qu’il est en pleine écriture d’un ouvrage du nom d’Histoire du romantisme, Théophile Gautier meurt d’une crise cardiaque à Neuilly-sur-Seine.
Nom de naissance | Gautier |
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Nationalité | Français |
Genre | Homme |
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