C’est demain, mercredi 6 juillet, que les téléspectateurs découvriront Jean-Claude Perrin, grand entraîneur d’athlétisme, dans le rôle de coach dans l’émission de France 3 L’Etoffe des champions, présenté par Alexandre Ruiz. L’occasion pour Premiere.fr de faire le point sur cette émission, et évoquer avec lui le cas Domenech, qui fait partie des coachs.
C’est demain, mercredi 6 juillet, que les téléspectateurs découvriront Jean-Claude Perrin, grand entraîneur d’athlétisme, dans le rôle de coach dans l’émission de France 3 L’Etoffe des champions, présenté par Alexandre Ruiz. L’occasion pour Premiere.fr de faire le point sur cette émission, et évoquer avec lui le cas Domenech, qui fait partie des coachs. Pourquoi est-ce que vous avez accepté de participer à cette émission ?C’est une belle émission. Qui met en avant les valeurs du sport, avec des gens qui ne sont pas professionnels.Quel a été votre rôle ?J’ai encadré un groupe de sportifs pendant plus de trois semaines. Je les ai encouragés, j’ai donné des conseils.Dans votre groupe, il y a avait un candidat avec l’étoffe d’un champion ?A priori non. Mais dans les autres, certains avaient la possibilité de faire du haut niveau. Mais pour moi, le plus important avec cette émission, c’est encourager la jeunesse à aller sur les stades. Cela doit créer un courant positif, dans un pays où rien n’est fait pour les encourager. Donner envie de faire du sport, c’est ça qui m’a intéressé.Vous avez entraîné de nombreux champions dans votre carrière. Vous avez un secret ?Il y a des fois où ça n’a pas marché ! Une chose est sûre dans le sport, le talent ne suffit pas, il faut beaucoup travailler pour y arriver. Sans travail, le talent n’est rien ! J’espère que le message à retenir de l’émission, c’est ça.Cette expérience vous encourage-t-elle à devenir consultant à la télévision ?A mon âge, c’est inespéré, mais pourquoi pas… Après tout, l’âge n’est pas un frein pour entraîner, alors pourquoi cela le serait pour la télé ? Mais pendant le tournage de L’Etoffe des champions, j’ai vu la complexité de faire de la télévision. Ce que je fais à Europe 1 me convient (il est consultant, ndlr). A la télé, il y a beaucoup de contraintes : il faut du temps, de la patience, de l’attention.Comment s’est passée le travail avec les autres coachs, Thierry Rey et Raymond Domenech ?Ca s’est très bien passé. Je connaissais Thierry Rey depuis longtemps, je connaissais ses entraîneurs et je l’ai vu gagner la médaille d’or à Moscou en 1980. Raymond, ça a été une grande découverte, j’ai beaucoup appris avec lui. C’est quelqu’un de chaleureux, cultivé avec des compétences techniques.Alexandre Ruiz nous disait que cette émission allait changer le regard que portent les gens sur Raymond Domenech. C’est aussi votre avis ?Oui. Raymond n’est pas comme l’image qu’on a de lui. Je participe à cette campagne de redressement de réputation.On sent que le défendre vous tient à cœur…C’est important pour moi car il a été placé dans un tourbillon médiatique. Quand je pense qu’après la Coupe du monde des ministres lui ont demandé des explications… c’est démesuré !Par Christelle Devesa
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