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Adolescent rebelle délaissé par sa mère, Chala rappelle d’abord le héros de Sweet Sixteen.Puis l’on songe à Kes, du même Ken Loach, pour la scène où le gamin s’occupe des pigeons sur le toit, et à Amours chiennes, d’Iñárritu, lorsqu’il prend part à des combats de chiens dans une cave. Des bas-fonds vers les cieux, on redoute le schéma du gamin subissant la pression sociale avant de s’élever spirituellement. Mais Ernesto Daranas est plus subtil. Il préfère multiplier les opportunités, tant pour Chala que pour son entourage. Cette chronique de la jeunesse prend alors des allures de manifeste sur l’éducation morale.
Toutes les critiques de Chala, une enfance cubaine
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Un mélo touchant et bourré d'énergie.