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Dévasté par la disparition inexpliquée de leur enfant, un couple séparé depuis dix ans pour cette même raison (elle noie son chagrin dans le chant sacré à Montréal, lui dans l’exil au Mexique) se retrouve lorsque la preuve est faite qu’il s’agit d’un meurtre pédophile. Puzzle policier chauffé à blanc, autopsie frontale d’un deuil, observation bouleversée d’un désastre conjugal... la barque est, comme on dit, "chargée". Mais, entre pure splendeur audiovisuelle, lyrisme narratif et empathie jamais apitoyée, c’est avec une intuition de médium et une rare maturité émotionnelle que le réalisateur de ce film déchirant réussit l’exploit de ne pas la faire couler. C’est ce qu’on appelle un miracle
Toutes les critiques de Chorus
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec Chorus, François Delisle dresse un mélodrame non larmoyant qui étonne par sa pudeur et la maîtrise de son traitement. Sobre bouleversement.
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Vivre, c'est apprendre à perdre : ce film le rappelle avec autant d'émotion que d'intelligence.
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Le film est austère, mais jamais aride, ni même désespéré. Tourné dans un noir et blanc, certes superbe, mais qui pourrait passer pour de l'affectation.
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Une approche frontale que son humanité autorise, servie par des comédiens remarquables.
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Un long voyage noir traité avec tact.
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L'histoire est contée avec une sobriété admirable grâce aux compositions nuancées de grands comédiens...
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François Delisle tient parfaitement le cap de ce film âpre mais profondément attachant. S
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Un film bouleversant, intense et beau, sur la palpitation de deux cœurs étouffés.
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Un mélo élégant mais plombé par une mise en scène solennelle et un chouïa maniérée.
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Audacieux et mémorables, les acteurs jonglent avec la tension, la peine et la rage.
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Le style, au contraire, est pesant ; le noir et blanc, glacé ; l’image, cadenassée.
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Peut-être pris dans ce gel du temps, les acteurs ne se départent que rarement d’une expression affligée-compassée. Cette solennité prend un tour absurde qui œuvre à l’encontre des intentions de l’auteur, au point de faire verser le film dans le ridicule.
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Malgré ses limites et ses lourdeurs, Chorus n’est pas totalement dénué de qualités : le personnage d’Irène, notamment, interprété avec une assez belle sensibilité par Fanny Mallette, est probablement le seul qui permette qu’on s’intéresse un peu à cette histoire.