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Chili. 1973. Pinochet prend le pouvoir, les opposants se font arrêter en masse, beaucoup disparaissent. Parmi eux, Daniel, un photographe allemand pour lequel la femme qu’il aime va tout risquer. Dans Colonia, le réalisateur de John Rabe s’intéresse à une histoire ahurissante, celle d’une secte régie par un ancien nazi, roi en son royaume de cruauté qui sévit de 1961 à 1991 et servit, accessoirement, de lieu de détention et de torture au régime de Pinochet. Le sujet est fort, les acteurs irréprochables – Emma Watson et Daniel Brühl dans une inversion intéressante des rôles et Michael Nyqvist en immonde gourou pédophile –, mais le film ne dépasse pas la plate illustration historique. VAC.
Toutes les critiques de Colonia
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Reconstitution minutieuse du camp allemand Colonia Dignidad au Chili, à la fois secte et centre de torture sous Pinochet.
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A partir d’un fait historique – la collusion entre une secte criminelle établie au Chili et le régime militaire putschiste, Florian Gallenberger lance deux héros sortis d’un roman d’Enid Blyton dans une aventure invraisemblable où tout concourt à ravaler la tragédie au rang de péripétie.