Dans la ville de Sylvia

Un jeune homme observe des femmes à la terrasse d’un café où il est assis. Il dessine dans un cahier la courbe d’une nuque, l’ovale d’un visage, le mouvement d’une chevelure. Il cherche quelqu’un. Sylvia. Une femme qu’il a connue. Ou la femme dans l’absolu... On ne le saura jamais vraiment. À la croisée des chemins de la littérature, de la poésie et de la chanson, ce film atypique, contemplatif et ambitieux est un essai romantique qui ne réussit pas tout ce qu’il tente (l’ennui fait partie du voyage). Mais il a la délicatesse de ne rien expliquer ni appuyer. Images sensuelles comme un rêve éveillé, murmures des conversations comme une douce musique... Dans la ville de Sylvia s’évertue à capturer l’essence de la féminité qui embrase les sens, les a embrasés ou les embrasera...