Date de sortie 18 décembre 2024
Durée 102 mn
Réalisé par Nabil Ayouch
Avec Nisrin Erradi , Jalila Tlemsi , Lahcen Razzougui
Scénariste(s) Nabil Ayouch, Maryam Touzani
Distributeur Ad Vitam
Année de production 2024
Pays de production France
Producteurs Nabil Ayouch
Genre Drame

Synopsis

Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d'émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d'un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca...

Ce film est présenté à Cannes Première au Festival Cannes 2024.

Infos de la rédaction sur Everybody loves Touda

Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d'émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d'un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca...

Ce film est présenté à Cannes Première au Festival Cannes 2024.

Toutes les séances de Everybody loves Touda

Critiques de Everybody loves Touda

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Nabil Ayouch (Much Loved, Haut et fort) fait le portrait d’une chanteuse marocaine : Touda, une Cheikha, descendante de la tradition de l’Aïta – le « cri » en arabe, forme de poésie chantée née il y a plusieurs siècles dans les plaines du Maroc, dont les femmes se sont emparées au fil du temps pour en faire un instrument de rébellion et d’émancipation. Hier adulées, aujourd’hui mal considérées, les Cheikhas risquent la précarité, la mise au ban, la violence – ce que raconte d’emblée Ayouch en faisant suivre une scène de transe festive par le viol de son héroïne. Suivant Touda (magnétique Nisrin Erradi) de sa petite ville de province à Casablanca, où elle espère faire carrière, le réalisateur livre à travers elle une vue en coupe de la société marocaine. On regrette qu’il ne parvienne pas toujours à communiquer l’énergie fiévreuse de ses séquences musicales au tableau sociologique qui les enserre, plus convenu.