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Wajda raconte ici le mensonge qui a entouré ce massacre, ainsi que l’incompréhension et le désespoir des familles. Centré sur la figure d’un capitaine recherché par son épouse, le film se porte ensuite sur d’autres personnages, et cette mosaïque libère la dimension du sujet. Malgré quelques longueurs et une reconstitution empesée dans sa première moitié, le récit porte en lui sa nécessité, son devoir de mémoire. Et bien qu’adapté d’un roman d’Andrzej Mularczyk, Katyn a des résonances personnelles pour le réalisateur de L’Homme de marbre puisque son père est mort dans cette ville.
Toutes les critiques de Katyn
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film personnel et poignant.
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A 83 ans, Wajda arbore une belle vigueur créatrice. Katyn est l'un des films les plus poignants qu'il ait réalisés depuis longtemps.
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Le film est constamment sous-tendu par une haine féroce de l'hypocrisie militaire et par la volonté de renvoyer dos à dos l'Armée rouge et les troupes nazies. Il est tout imprégné d'un lyrisme à l'ancienne, beau et solennel, qui risque, hélas, de laisser totalement froid le lycéen polonais, indifférent à l'Histoire, pour lequel il a visiblement été fait.
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Si le propos est inattaquable et l'interprétation sans faille, l'écriture, est, malheureusement, amidonnée par un académisme qui nuit à l'émotion. Ecrasé par sa responsabilité vis-à-vis de l'histoire, le réalisateur semble avoir annihilé sa créativité.
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Katyn est une réflexion sur le mensonge et la vérité, malheureusement très académique.