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(...) occultisme et aventures pour enfants, cette fois sur le thème de la sorcellerie et avec une intrigue empruntée aux superhéros façon Spider-Man. (...) Amusant mais oubliable.
Toutes les critiques de L'Apprenti sorcier
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Grâce à des effets spéciaux signés John Nelson et à un casting impeccable, John Turteltaub signe dans la plus pure tradition des studios Disney un film d'action survitaminé à l'humour bon enfant, avec des vues imprenables sur quelques hauts lieux new-yorkais. Incontournable !
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(...) Il faut insister, on a rarement vu meilleur emploi des effets digitaux : créatures incroyables, espaces mouvants, transformations multiples, super pouvoirs, passages obligés reprenant Fantasia (avec les balais, les seaux etc.), la magie est partout, sujet et objet du film. Et rien n'est en trop. Une séquence à Chinatown où Cage et Baruchel luttent contre un dragon géant est un modèle de précision, de limpidité, de mise en scène. L'action rythme le film sans écraser ses personnages, le faisant foncer droit en s'arrangeant des pauses idéales : pour relancer l'intrigue amoureuse entre Baruchel et sa blonde, s'amuser du bad guy (Alfred Molina) qui a pour une fois une vraie ampleur - contrairement à pas mal de récentes productions hollywoodiennes. On croit rêver ce film, comme s'il était la réponse inespérée à ce kids cinéma des 80's qu'on croyait disparu. Une jolie scène au début annonce son programme merveilleux et candide, quand Baruchel, à dix ans, dessine un King Kong sur la vitre de son bus scolaire. Celui-ci se superpose le temps d'un plan sur l'Empire State Building : splendeur d'une illusion fugitive qui ravira la future belle de son cœur. Tout est là, dans ce gribouillage fantasmatique d'enfant et apparemment dérisoire que le film va réaliser à une dimension démesurée, avec des sentiments, une générosité absolue, un goût du spectacle puissant qui sait où il est, connaît et aime ses personnages en deux dimensions. L'Apprenti sorcier c'est Le Voleur de Bagdad de Walsh en 2010, autant dire le film qui fait encore croire à la magie du cinéma.
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Il suffira pourtant d'une scène pour nous dérider complètement, une scène qui consiste en un décalque parfait de l'apprenti sorcier de Fantasia, avec la musique de Paul Dukas, et les balais et les brosses qui volent et se révoltent contre le débutant présomptueux. A ce moment Turteltaub ne cherche ni la parodie, ni la démarcation, il se contente de répliquer, presque à l'identique, la scène qu'il a aimée enfant, comme s'il venait de retrouver ses vieux jouets et décidait de s'octroyer une pause. Le film alors fait écho à la longue scène d'introduction de Toy story 3 (le vrai grand film de l'été, restons sérieux), pour célébrer l'enfance et le plaisir du jeu. Dans cette parenthèse incongrue, totalement gratuite sur le plan du récit, le film trouve une beauté inattendue. Coupons la poire en deux : on vient peut-être de voir, en effet, le film fun de début août.
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Il est néanmoins une autre bonne raison d’aimer celui-là : Nicolas Cage. L’acteur, qui confirme, après Bad Lieutenant et Kick-Ass, sa santé retrouvée, émeut une fois de plus en mentor bougon et prévenant dont les réflexes d’action man décrépi masquent de moins en moins une malice persistante au coin de l’oeil. Eblouissant phénix. Peut-être suffisait-il, tout simplement, de lire les paroles d’Empire State of Mind pour comprendre les raisons d’un tel succès : “New York, these streets will make you feel brand new, the lights will inspire you”. Si c’est Jay-Z qui le dit…
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(...) L'apprenti sorcier, production Disney formatée pour les familles, surprend.
D'abord parce que le jeune homme refuse son destin, ensuite parce qu'il est interprété par Jay Baruchel, comédien moins caricatural que d'habitude, qu'on a pu voir dans En cloque, mode d'emploi ou Tonnerre sous les tropiques. Ajoutez une bonne dose d'humour dans ses joutes verbales avec Nicolas Cage et vous obtiendrez - malgré quelques longueurs - un film à voir en famille cet été. -
Hormis une ouverture qui restera dans les annales du ridicule et un final bâclé, le film trouve sa vitesse de croisière. Saluons aussi, face au cabotinage exaspérant de Nicolas Cage, la belle résistance du jeune Jay Baruchel dans le rôle-titre.
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Si, aux Etats-Unis, L'Apprenti Sorcier est son second flop après Prince of Persia, son cocktail d'humour et d'aventure divertit toujours autant. Après trois Pirates des Caraïbes et deux Benjamin Gates, il est juste sans surprise.