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Aux oubliettes le calamiteux Hulk d’Ang Lee. Il y avait avant de se laisser tenter par la projection de cet Incroyable Hulk quelques a priori a dépasser. Tout d’abord à l’égard du réalisateur Louis Leterrier (responsable des deux Transporteurs) mais aussi de son acteur vedette Edward Norton (à quand remonte la dernière bonne prestation du comédien ?). Et pourtant le résultat vaut le coup d’œil. On retrouve un film de super héros du calibre d’Iron Man sorti quelques mois plutôt. Les deux films ne sont d’ailleurs pas sans rapport. Malgré la niaiserie affligeante de certains dialogues, le personnage incarné par Edward Norton peut se targuer de rester dans la droite ligne du Bruce Banner de la série TV. Avec des effets spéciaux à la hauteur de l’ambition du projet cet Incroyable Hulk remplit parfaitement son contrat : divertir tout en impressionnant un public d’adeptes de super pouvoirs et de fantaisies cinématographiques. Musclé et percutant mais on n’en attendait pas moins de la part de Hulk.
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Fiasco relatif, le premier Hulk signé Ang Lee, avait mis la franchise sur de mauvais rails. La mission confiée au Français Louis Leterrier était donc double: relancer et cartonner. Vu de l'extérieur, le choix du réalisateur du Transporteur semblait entériner la volonté des studios Marvel de réaliser un film pop-corn plus proche des 4 Fantastiques que de Spider-man. La surprise n'en est que meilleure. Non seulement L'incroyable Hulk brille par ses scènes d'action, mais le script creuse le sillon intimiste du premier volet avec une véritable valeur aoutée: Edward Norton. Touchant, mais déterminé, physiquement fragile, l'acteur américain donne une véritable épaisseur au personnage de Banner, être duel ouvertement inspiré du Dr Jeckyll.
Toutes les critiques de L'incroyable Hulk
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après le catastrophique opus signé Ang Lee, on pouvait légitimement s'attendre au pire avec ces nouvelles aventures du superhéros enragé, imaginé par Stan Lee en 1962. Mais, après avoir vu tant d'adaptations ineptes de ses comics, la compagnie Marvel a enfin pris en main sa destinée cinématographique et son indépendance par rapport aux majors. Ainsi, au lieu de nous servir un film Z prédigéré pour la location en DVD, les studios ont permis à Louis Leterrier de donner de la profondeur à son propos en jouant sur la lutte schizophrénique que se livrent, à l'intérieur de tout individu, le bien et le mal.
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Six ans après la tentative plutôt catastrophique d'Ang Lee d'adapter au cinéma le comic book créé en 1962 par Stan Lee et Jack Kirby, Louis Leterrier reprend le flambeau avec un certain panache. En revenant aux origines de la série télé culte des années 1980, devant laquelle il a grandi, le réalisateur choisit de dépeindre Bruce Banner en héros tragique, en pleine quête d'identité. S'il s'attarde sur la psychologie de ses personnages, Louis Leterrier ne délaisse pas l'action, de solides effets spéciaux à l'appui. Une excellent surprise.