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On est presque dérangés par la troisième réalisation de Carole Laure tant la sincérité de sa démarche saute aux yeux. Son scénario, au-delà de sa confondante naïveté, part dans des sous-intrigues complexes. La mise en scène suit ses circonvolutions et part tous azimuts... La preuve est faite une nouvelle fois que les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un bon film.
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« Mon père mon ennemi » pourrait servir de titre à ce troisième long métrage de Carole Laure. Malgré quelques faiblesses dans le montage, on se laisse prendre par cet éprouvant voyage au cœur des relations père/fille. Laurent Lucas qui interprète ce père terrorisant les siens est inquiétant à souhait; et ce film est une résignation. Celle d’une mère, interprétée magnifiquement par Pascale Bussière, et d’un petit frère qui souffre. Les corps et la danse disent leurs parts de cette histoire, de la maltraitance. Une oeuvre sincère qui prend ses racines dans les blessures et les tourments de la petite enfance. Carole Laure continue son voyage dans une mémoire, suivons-la, le cinéma sert avant tout à se rapprocher des êtres, de l’âme humaine.
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C'est un chemin difficile et sinueux à travers la violence familiale que nous propose Carole Laure, dans un film qui alterne des moments de grâce chrorégraphiés avec d'autres d'une naïveté étrange et onirique. La blessure de la fille devant les blessures de sa mère silencieuse sous tend ce film à l'accent très québécois.